jeudi 30 juillet 2015

La terre du bout du monde

Tamara McKinley
Édition L'Archipel
409 pages
Publication originale de 2007

«Angleterre, 1770. Susan Penhalligan accepte un mariage de raison pour sauver sa mère et son frère Billy de la misère. Mais son coeur et pris par Jonathan Cadwallader, parti courir les mers à bord de l'Endeavour du capitaine Cook.

Qinze ans plus tard, Billy est déporté en Australie pour contrebande. De leur côté, Susan et son mari partent s'installer à Botany Bay, à quelques kilomètres du futur centre de Sydney, où l'empire britannique a décidé de fonder une colonie. Ils y découvrent un contient fascinant ainsi que ses habitants, les aborigènes.

Mais Susan est loin de se douter de tout ce qu'elle va devoir surmonter avant de pouvoir faire sienne cette terre du bout du monde...»

Mon avis


6/10

La terre du bout du monde semblait une lecture parfait pour le temps de l'année qu'est l'été. Une romance impossible, des explorateurs découvrant les beautés sauvages de l'Océanie... Aussi, j'avais déjà lu L'héritière de Jacaranda, de la même auteure, et j'avais bien aimé.

Après une centaine de pages, je n'étais cependant pas très convaincue... Je n'ai pas cru un instant à l'histoire d'amour et le personnage masculin me tapait sur les nerfs. La suite n'a pas vraiment arrangé les choses...

L'histoire en soi est intéressante, mais l'auteur n'a pas su m'emporter avec elle. Tout se passe assez vite, un instant on est quelque part, puis on passe à autre chose sans avoir réellement apprécier la scène. L'histoire se passe en plusieurs lieux: l'Angleterre, puis Tahiti, la Nouvelle-Zélande, l'Australie... Comme le personnage est un explorateur, je m'attendais à plus de descriptions des lieux, à ressentir le dépaysement, l'enthousiasme de la découverte. Ce ne fut pas vraiment le cas... De plus, on a à peine le temps d'apprécier un lieu qu'on est déjà plus là. On suit aussi en parallèle l'histoire d'un peuple autochtone de l'Australie. C'est bien... mais je n'arrive pas à voir le roman comme un tout cohérent.

La seconde partie du roman m'a plu un peu plus. On retrouve la famille de Susan qui battit sa vie dans la colonie australienne. J'ai bien aimé Susan, au final. Cependant... la scène finale... j'ai détesté.

J'aimerais souligner la beauté de la couverture. Les couleurs, la police d'écriture... tout donne envie de s'évader. Je trouve que les éditions de l'Archipel font un travail remarquable avec les livres de cette auteure qui ont tous une couverture du même genre.


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