jeudi 12 novembre 2015

Le Museum

Marie-Anne Legault
Éditions Québec-Amérique
222 pages
2013

«À la suite d'un cataclysme, une spécialiste de l'histoire ancienne se voit forcée d'étudier l'effacement de sa propre civilisation. S'amorce alors une grand enquête, une course contre le sablier. Armée d'un simple fourre-tout et d'un appareil photographique, cette Docteure ès disparitions rassemble les clés pour conjurer un péril pire que tout. Une seule certitude: tout converge vers un étrange sanctuaire: le Museum. Au cours de son périple truffé de lieux vagues, de personnages bigarrés, de temps confus, elle tente de faire la lumière sur sa destination finale.»



Mon avis


6.5/10

La lecture de ce roman fût pour moi étrange et perturbante. Le résumé très mystérieux avait piqué ma curiosité, mais je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.

 En débutant ma lecture, j'ai été transportée ailleurs, très loin de la réalité et de toute logique. On rencontre une jeune femme dont on ne sait pas grand chose, excepté qu'elle a des diplômes poussés en histoire et qu'elle est spécialiste des civilisations disparues. J'aime beaucoup l'histoire, alors ce personnage ne plaisait bien! J'ai cependant été complètement déroutée par le style d'écriture. Ce n'est pas trop poétique ou trop complexe, mais c'est particulier. Il y a beaucoup de répétitions stylistiques, des phrases qui reviennent comme le refrain d'une chanson. La narratrice inclue aussi beaucoup de «oui» dans ses phrases. «C'était un matin brumeux, oui, comme tout les matins.» La moitié des phrases sont aussi construites sans l'un des groupes de base de la phrase. Le verbe conjugué débute souvent les phrases (le sujet s'est évaporé dans la brume...). Plusieurs autres phrases ne sont qu'un groupe du nom sans verbe. Au début, je pensais m'habituer, mais j'ai trouvé cela très fatiguant tout au long de ma lecture. La narratrice ne dis jamais «je». Pour moi, cela ne fonctionnait pas du tout avec le personnage, qui est une intellectuelle.

Le déroulement de l'histoire est aussi étrange que la narration. On sait qu'une brume intense et tenace s'est installée partout et qu'on ne voit maintenant plus devant soi, peu importe où l'on va. La narratrice erre dans la ville lorsqu'elle rencontre différents personnages loufoques: un mendiant, un homme-sandwich qui porte une publicité désuète depuis des décennies. Je me croyais dans Le Petit Prince.

Si un seul mot peut bien décrire le roman, c'est assurément «surréaliste». L'intrigue, les personnages, l'époque, rien ne fait de sens. Au final, c'était beaucoup trop pour moi... La fin nous amène vers une piste de réponse, une interprétation possible de tout le charabia qu'est cette histoire. Je ne suis cependant pas certaine d'avoir tout compris ce que l'auteure essayait de transmettre...

En bref, cette lecture m'a perdue dès le début et je n'ai pas trouvé au fil du récit une façon de me raccrochée.

2 commentaires:

  1. Dommage :-/Je ne connaissais pas mais, bon, je ne le lirais pas vu ton avis XD

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  2. Ah, vu ce que tu en dis, pas sûre que j'accrocherais ce qui est dommage car le résumé était prometteur!

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