dimanche 8 janvier 2017

Le gardien de nos frères

Ariane Bois
Éditions Belfond
385 pages

« En 1939, Simon Mandel a 16 ans. Entré dans la Résistance, il sera blessé au maquis. En 1945, la guerre lui a tout pris et notamment Élie, son petit frère, disparu dans des conditions mystérieuses. Dans une France désorganisée et exsangue, Simon embrasse une nouvelle cause, celle des Dépisteurs. Ces jeunes Juifs, anciens scouts et combattants, ont pour mission de retrouver des enfants dont les parents ne sont pas revenus des camps. Sillonner le pays à la recherche des siens est sans doute le seul espoir pour Simon de retrouver Élie.»

Mon avis


6,5/10

J'ai fait cette lecture dans le but de pouvoir participer au Prix Livraddict 2016, dans la catégorie Historique. Je croyais y aller avec une valeur sûre, parce que à la base, la sélection de romans proposée contient des livres appréciés des lecteurs. Avec moi, la magie n'a pas opéré...

D'abord, j'ai eu du mal avec l'écriture... J'ai aussi trouvé que l'introduction était un peu bâclée. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à m'attacher à Simon. Je n'ai pas du tout aimé les 150 premières pages. L'auteure est très bien renseignée et on aurait presque dit au début qu'elle voulait s'assurer que tout le monde le sache: on est bombardé de faits historiques divers absolument pas importants pour le développement de l'histoire et ça entrecoupe de manière désastreuse l'histoire de Simon dans laquelle le lecteur essaie désespérément d'entrer...

Ça s'arrange par la suite, mais dans cette première partie de récit, Simon n'a tout simplement pas d'émotion. Heureusement, sur ce point, cela va en s'améliorant. Le texte manque aussi cruellement de dialogues... Et je déteste ça.

Ce que j'ai aimé (parce que oui, il y quand même un gros point positif!), c'est le thème. On y parle de la Résistance en France, mais une fois la guerre terminée. C'était la première fois que je lisais un roman qui évoquait cette période. La fin de la guerre est perçue comme une période heureuse, mais ce qu'on oublie souvent, ce sont les traumatismes, la solitude, le désespoir de ne plus arriver à vivre comme avant. J'ai adoré lire une histoire qui parlait de cette réalité et c'est l'unique chose qui m'a laissée accrochée au bouquin.

Au final, je n'arrive pas à mettre une note plus haute que 6,5 sur 10, même si j'ai bien aimé la fin du roman, à cause de mon expérience désastreuse en début de roman. Si cette période de l'histoire vous intéresse, je vous conseillerais quand même de l'essayer. Vous aurez peut-être plus de tolérance que moi pour l'introduction!

6 commentaires:

  1. C'est dommage, le thème abordé me plaisait bien ! Mais si tu n'as pas été convaincue, je vais passer mon tour, il y a beaucoup d'autres romans historiques qui attendent d'être lus :)

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  2. Dommage :-/
    J'aime beaucoup l'Histoire mais ce que tu dis de l'écriture me fait un peu peur. Pas sûr de le lire, du coup !

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    1. Je pense que d'autres romans historiques peuvent être meilleurs ;)

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  3. Dommage que tu ai moins accroché à l'écriture :/ C'est un roman qui me tente beaucoup ! J'adore cette période de l'histoire :)

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    1. Les lecteurs aiment plutôt bien en général, tu aimeras peut-être plus l'écriture que moi!

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