samedi 20 janvier 2018

Kaïsha, tome 4: L'héritière des mondes

Élisabeth Camirand
Éditions AdA
739 pages

«La nation des Plaines, autrefois prospère et pacifique, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ses grandes cités sont réduites en cendres et ses habitants vivent dans la terreur, prisonniers sous le joug de la nation du Désert et de son impitoyable armée. Un espoir demeure cependant. L’Enfant des cinq mondes a réussi l’impossible : former une armée rassemblant les nations des Plaines, des Montagnes, de la Forêt et de la Mer, toutes prêtes à mettre leurs différences de côté pour lutter ensemble contre leur ennemi commun.
À présent, les dés sont jetés. Les cinq peuples sont réunis sur un même terrain, prêts à s’affronter dans la première guerre des nations. D’un côté, l’armée du Désert, avec à sa tête le terrible général de Tek-Mar. De l’autre, l’armée de l’Alliance, menée par l’Enfant des cinq mondes : Kaïsha. Il semble que la vie entière de Kaïsha semble l’avoir mené vers ce moment. Elle n’a pas réussi à empêcher cette guerre de se produire. Mais aujourd’hui, elle y mettra fin.»

Mon avis


9/10

Kaïsha, c'est une série que j'affectionne particulièrement. J'avais hâte de lire la fin, mais en même temps, ça allait être terminé! J'ai lu le tome 1 un peu par hasard, parce que c'était écrit par une jeune auteure québécoise, et j'ai été charmée! Chaque tome était ensuite une lecture unique que j'attendais avec impatience.

Dans le premier tome, on rencontre un jeune fille de 13 ans qui apprend qu'elle est née d'une union entre deux personnes ne provenant pas de la même région, du même monde. La téméraire Kaïsha quitte le nid familiale qui l'a vue grandir et part en quête de qui elle est. 

Kaïsha est un personnage tellement fort. À travers les quatre tomes, elle vieillit de 5 ou 6 ans et le lecteur la voit se transformer. Ce que j'ai aimé, c'est qu'elle est forte, loyale, courageuse, mais qu'elle a aussi des défauts comme celui d'être très obstinée ou celui de se mettre en danger inutilement. Cela la rend très vivante et réaliste. À certains moments, je trouvais ses décisions irrationnelles, mais si parfois cela me dérange dans des romans, ici, pas du tout, car c'est dans sa personnalité et c'est comme cela que j'ai appris à l'aimer!

Ce tome 4, c'est l'apogée de tout ce qui a été développé dans les tomes précédents. Les peuples, qui étaient si distants les uns envers les autres au début, sont maintenant rassemblés dans un même but. Kaïsha est devenue une femme, forgée par toutes les aventures qu'elle a vécues. 

Comme pour chacun des autres tomes, l'auteure exploite un thème très humain: celui de l'acceptation de la différence. C'est rafraichissant et cela fait aussi du bien de lire une histoire ou un changement de mentalité a bel et bien lieu. Bon, ce n'est peut-être pas réaliste en tout point, l'humain étant ce qu'il est, mais c'est une histoire et cela fait du bien de rêver!

Le roman est très intéressant et rempli de rebondissements. Les 739 pages sont par contre peut-être un peu trop nombreuses. Il aurait été possible de couper un peu sans nuire à l'histoire. 

Pour conclure, Kaïsha est une série jeunesse d'une très grande qualité que je mettrais entre n'importe quelles mains adolescentes (ou plus âgées!). Je félicite l'auteure pour l'aboutissement de sa première série et le succès dont celle-ci a jouit! 

Je remercie grandement l'auteure et la maison d'édition pour m'avoir permis de lire Kaïsha!

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