Éditions Québec Amérique
164 pages
«Marcel meurt subitement à 43 ans, devant son fils et sa femme. Dans leur maison de banlieue, tout vole en éclats. Pour survivre au drame, Émile lit à voix haute les lettres d'amour de ses parents avant de s'endormir. Joanne mélange la benzodiazépine et le vin blanc, les cris et les larmes. Mais le rire de son fils sera cette ficelle qui la gardera en vie et lui donnera l'élan de la remontée. Ensemble, forts de leurs coeurs écorchés et condamnés à aimer à perpétuité, ils se lanceront à nouveau dans la vie, la tête bien haute, comme les oies fortes dans le plein ciel. »
Mon avis
9/10
Émouvant cri du coeur qu'est celui des oies. Dans ce court récit, l'auteure nous raconte son histoire. Celle de son fils et de leur grande perte.
J'y ai tellement cru. Avec grand habileté, l'auteure a su trouver les mots pour nous transmettre toute la peine et le désarroi face à la mort de son mari. Même dans le cas où je n'aurais pas préalablement lu la quatrième de couverture qui mentionnait que le récit était inspiré de l'histoire de l'auteure elle-même, j'aurais su que l'histoire racontée était puisée dans un véritable passé, un véritable deuil. Tout est si puissant, si vrai.
J'ai fait ma lecture d'une traite, sans m'arrêter, trop prise dans le tourbillon de cette mort à laquelle personne n'était préparé. J'ai aimé toute la sensibilité dans l'écriture. La plume est franche et pleine de belles images, tout en restant dans un style simple.
L'histoire est écrite par une mère pour son fils. J'ai trouvé ça beau. J'ai été touchée par les émotions d'une maman désemparée, qui n'en peut plus, mais qui doit trouver la force de rester debout pour supporter son enfant.
L'impression finale de cette lecture en est une d'espoir. Celui que même si on n'oublie pas, la vie continue de fleurir.
Je remercie grandement les éditions Québec Amérique pour cette lecture!
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