lundi 31 août 2015

Bilan août 2015



Le mois du désastre complet.... J'ai craqué, craqué.. et encore craqué! Heureusement pour mes finances cependant, la majorité était en occasion et j'ai fait plusieurs bonnes affaires. Je suis tout de même très contente de mon nombre de livres lus et j'ai fait de belles découvertes. 

Du côté des acquisitions, j'ai été me promener en librairie d'occasion et j'ai eu Belle époque, Givre enflammé, les 100, Coeur d'acier et Half Bad pour la moitié du prix. J'ai aussi commandé sur internet et très belle surprise en milieu de mois, j'ai gagné Phobos de Victor Dixen grâce à un concours de la page Facebook de la Collection R Canada. Je suis toute excitée c'est l'une des premières fois de ma vie que je gagne un concours! Le colis est arrivé et en plus du livre, j'ai reçu de très beaux marque-pages de la Collection R. 




Mes lectures du mois

1. La quête des héros perdus de David Gemmell
2. Autre-Monde, tome 2: Malronce de Maxime Chattam
3. La princesse blanche de Philippa Gregory
4. Léa devant la mer de Raymond Paul
5. Le secret de l'inventeur de Andrea Cremer
6. Delirium, tome 2 de Lauren Oliver
7. La voie des ombres de Brent Weeks
8. La fiancée de la Nouvelle-France de Suzanne Desrochers








Acquisitions du mois

1. Le secret de l'inventeur de Andrea Cremer
2. Les nains, l'intégrale de Markus Heitz
3. L'âge du feu, tome 1 de E.E. Knight
4. Delirium, tome 3 de Lauren Oliver
5. The book of Ivy de Amy Engel
6. Belle époque de Elizabeth Ross
7. Givre enflammé de Amanda Hocking
8. Les 100, tomes 2: 21e jour de Kass Morgan
9. Half Bad de Sally Green
10. Coeur d'acier de Brandon Sanderson
11. Léa devant la mer de Raymond Paul
12. Sépulcre de Kate Mosse
13. Phobos de Victor Dixen
14. Faërie de Raymond E. Feist
15. Le pays du nuage blanc de Sarah Lark
16. L'élue de Lois Lowry
17. Un parfum de cèdre de Ann-Marie MacDonald
18. L'histoire de Pi de Yann Martel
19. Eragon de Christopher Paolini
20. Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin
21. La cité d'Elantra de Michelle Sagara
22. Le jardin de papier de Thomas Wharton









Avancement des challenges

Challenge ABC Imaginaire 2015: 14/26 (+2)
Challenge Young Adult/Jeunesse #4: 22/20 (+3)
Challenge En 2015, je compte mes pages: 17 666/20 000 (+3705)
Challenge de l'été 2015: 12/12 (+4)
Challenge Bragelonne/ Milady/ Castelmore: 21 (+2)


Livre pioché pour septembre

En vue de faire baisser ma PAL et de ressortir certains livres qui y traînent depuis trop longtemps, je vais à partir de maintenant piger un livre que je devrai lire au cours du mois suivant. Ce mois-ci, je devrai lire: Perdita de Hilary Scharper



État de ma PAL

En début de mois: 128
En fin de mois: 137


Bonne lecture à tous pour septembre! 

samedi 29 août 2015

La fiancée de la Nouvelle-France

Suzanne Desrochers
Éditions Hurtubise
324 pages
2012

« Paris. Laure Beauséjour grandit dans un dortoir de la Salpêtrière, au milieu des prostituées, des folles et des misérables en tous genres. Avec son amie Madeleine, elle rêve de devenir couturière et, un jour, d'épouser un membre de la noblesse. En 1669, cependant, les deux jeunes filles sont envoyées en Nouvelle-France, de l'autre côté de l'Atlantique, comme Filles du Roi. De leur destination, elles ne savent presque rien, sinon que les hivers y sont d'une rigueur inhumain et qu'on y trouve des hommes qui mangent le coeur des prêtres français. S'établir au Canada contre son gré, c'est, en somme, subir un châtiment pire que la mort. Aussitôt débarquée à Ville-Marie, dernier établissement avant le royaume de la forêt, Laure doit se soumettre à son destin: épouser et combler d'enfants un ex-soldat qui survit de peine et de misère dans sa cabane au fond des bois. Mais la relation clandestine qu'elle entretient avec Deskaheh, Iroquois allié, lui dévoile les secrets et les promesses du Nouveau Monde»

Mon avis


7/10

Ayant bien écouté pendant mes cours d'histoire du Québec et ayant lu déjà plusieurs romans sur le sujet, j'en connaissais déjà pas mal sur les Filles du Roi, envoyées en Nouvelle-France pour épouser les hommes qui s'y trouvaient et coloniser. Ce roman m'a tout de même paru rafraichissant, car il aborde le thème comme je ne l'avais pas encore vu, d'une manière plus sombre.

Les 100 premières pages se déroulent en France où Laure est hébergée dans une institution qui lui apprend le métier de couturière. Dès le début, je n'ai pas aimé sa personnalité. Elle se croit meilleure que les autres, n'est ni gentille, ni bonne. Elle a des rêves de grandeur, mais se plaint de ce qu'elle n'a pas au lieu de voir ce qu'on lui offre gratuitement. Cependant, même si je n'aimais pas le personnage, je trouvais la lecture agréable. Sa personnalité détestable rendait l'histoire plus poignante que si l'héroïne avait été plus sage.

On voit souvent les Filles du Roi comme des jeunes filles très précieuses, fierté du roi de France, qui viennent sauver les colons seuls et célibataires. Dans ce roman, elles ne sont pas accueillies à bras ouverts par les hommes, qui préfèrent s'envoyer en l'air avec les Amérindiennes au lieu de s'occuper d'une épouse. Cette vision n'est pas exactement la même que dans la plupart des romans.

J'ai surtout aimé le début du livre. C'était une lecture agréable et j'ai aimé me replonger dans un roman sur l'histoire de la Nouvelle-France, car cela faisant un moment que j'en avais lu.

vendredi 28 août 2015

L'ange de la nuit, tome 1: La voie des ombres

Brent Weeks
Éditions Milady
694 pages
Publication originale de 2008

«Pour Duzro Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.

Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'oeil et à prendre des risques - comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.

Mais pour être accepté, il doit commencer par abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyables dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...»


Mon avis


9/10 


J'ai ce livre en main parce que c'est celui que m'avait recommandé le conseillé à la vente chez Milady/ Bragelonne lors d'un salon du livre. Il m'a fallu vraiment beaucoup de temps pour le lire, mais je n'ai pas été déçue!

Dès les premières pages, on entre dans l'univers sombre et cruel du jeune Azoth, un enfant de la rue faisant partie d'une guilde. La violence règne et Azoth doit apprendre à se garder en vie, lui, mais aussi ses deux amis Jarl et Poupée. Au début, le personnage d'Azoth ne me parlait pas beaucoup... Mon appréciation a grandi en même temps que lui au fil du roman.

J'ai aimé plusieurs éléments de l'histoire: les personnages, l'ambiance noire et violente et la complexité de l'univers. D'abord, j'ai trouvé que les personnages n'étaient pour la plupart pas des stéréotypes que l'on retrouve dans beaucoup de romans fantasy. Il est difficile de tracer une ligne claire entre les «gentils» et les «méchants». Les personnages principaux sont des assassins et traînent dans le crime organisé... Ce sont des «gentils» pas très aimables... Plus on en apprend sur les personnages, moins on sait de quel côté les classer et j'ai beaucoup aimé!

L'univers est aussi très riche et complexe. Je n'arrivais jamais au bout de mes surprises et je découvrais constamment de nouveaux éléments. Une révélation n'attendait pas l'autre et lorsque je devinais quelque chose, ce n'était que très peu d'avance. J'avoue m'être un peu mêlée à travers les mages, les sorciers et les nombreuses autres catégories de magiciens (et lesquels étaient plus puissants que les autres..). Cependant, comme ce n'est pas ce qu'il y a de plus important dans l'histoire, mon incompréhension ne me causait pas trop de tort.

Un premier tome rempli d'action qui promet une trilogie riche et bien développée.

Un point négatif: les couvertures.... D'habitude, j'aime beaucoup les couvertures Milady. Ici... je n'aime pas du tout. Je lirai la suite en les empruntant à la bibliothèque, car je n'ai pas trop envie de les avoir dans ma bibliothèque!

   


jeudi 20 août 2015

Delirium, tome 2

Lauren Oliver
Éditions Le Livre de Poche
Collection Jeunesse
374 pages
Publication originale de 2011

«Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu'est l'amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant.

Aujourd'hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d'aimer: cela a-t-il vraiment un sens?»




Mon avis


9/10


La suite de cette saga m'a vraiment conquise. J'ai été un peu déroutée par le premier chapitre, car on ne retrouve pas Lena où je croyais. Elle n'est pas dans la Nature à essayer de survivre, mais dans une école de Manhattan. J'ai rapidement compris que le roman allait se diviser en deux parties, ce qui se passe avec Lena quelques mois après la fin du tome 1 et ce qui s'est passé pour qu'elle en arrive là.

J'ai adoré cette façon de diviser le roman que je n'avais je crois jamais vu. On voit souvent des romans à deux voix où on alterne entre le point de vue d'un personnage et d'un autre. Ici, on alterne entre deux Lena: celle du passé et celle du présent. C'était original et pas du tout confondant.

J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire. On découvre un peu plus sur la résistance et on apprend à mieux connaître Lena. Petit bémol, le livre est très prévisible.. Mais même si je me doutais très fortement de ce qui allait arriver, j'ai tout de même beaucoup apprécié. L'auteure a une plume que j'aime: avec style mais efficace. Je ne suis aussi pas convaincue par le personnage de Julian... Je me suis ennuyée d'Alex!

En bref, une suite que j'ai adoré par son style et une série qu'il me tarde de terminer.


Ma chronique du tome 1: Delirium

   

lundi 17 août 2015

Challenge À la conquête des gros pavés

Je suis tombée sur un nouveau challenge sur Livraddict qui semblait bien intéressant pour moi: il s'agit de lire des gros pavés. Pour ce challenge, on entend des livres de plus de 700 pages. J'en ai plusieurs dans ma PAL actuellement et je les trouve difficile à sortir. Ces derniers temps, j'ai surtout en tête de lire le plus de livres possible.. et sortir un pavé ça fait réduire le nombre de livres lus par mois!

Alors je me lance pour le reste de l'année 2015 et l'année 2016 et je sors mes pavés. J'ai fait une liste de ceux que j'ai dans ma PAL, avec pour objectif d'en lire le plus possible. (Au moins 5!)

1. Conte d'hiver de Mark Helprin (1008 pages)
2. Graceling, tome 3: Bitterblue de Kristin Cashore (il va falloir que je lise le 2 avant!) (729 pages)
3. Jane Eyre de Charlotte Brontë (731 pages)
4. La cathédrale de la mer de Ildefonso Falcones (819 pages) 
5. La reine Margot de Alexandre Dumas (773 pages)
6. La romance de Ténébreuse, intégrale 1 de Marion Zimmer Bradley (996 pages)
7. La trilogie de Wielstadt de Pierre Pevel (749 pages) 
8. La trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine (920 pages)
9. Le chardon de et le tartan, tome 5, partie 1 de Diana Gabaldon (717 pages)
10. Le cycle de Mars, intégrale II de Edgar Rice Burroughs (984 pages)
11. Le livre perdu des sortilèges de Deborah Hargnes (833 pages)
12. Les Douze de Justin Cronin (960 pages)
13. Le seigneur des anneaux, l'intégrale de Tolkien (1400 pages)
14. Le vaisseau ardent de Jean-Claude Marguerite (1562 pages)
15. Les Hérauts de Valdemar de Mercedes Lackey (720 pages)
16. Les Trois Mousquetaires de Alexandra Dumas (876 pages)

dimanche 16 août 2015

Le secret de l'inventeur, tome 1: Rébellion

Andrea Cremer
Éditions Lumen
407 pages
Publication originale de 2014

«Imaginez un monde où l'Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d'Amérique...

Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, seize ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la lutte contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d'autres enfants de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la Cité Flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l'aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l'Empire, et lui sauve la vie.

Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, auprès de ses compagnons de lutte, l'équilibre de son existence est bouleversé: parmi ses camarades, tous ne sont pas ce qu'ils prétendent être, et l'existence de ce mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace... Des décharges de métal de l'Empire, infestées de rats cuirassés, au salons opulents de la noblesse, en passant par les méandres labyrinthiques de la Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour partir explorer le vaste monde!»

Mon avis


10/10

Un instant, je dois me remettre de mes émotions après avoir refermé ce livre... Un véritable coup de coeur, simplement! Je me suis lancée dans cette lecture pour plusieurs raisons: d'abord, tout ce que j'en lisais était positif, ensuite, la couverture est à tomber et je n'ai pas pu résister une fois que je l'ai eu en main à la librairie. C'est le premier livre des éditions Lumen que je lis, et je suis convaincue! En plus d'avoir une couverture magnifique, le dos et la tranche ont de très beaux détails et j'ai trouvé le livre agréable à tenir (solide, mais pas trop lourd, un peu difficile à expliquer!)

L'histoire est aussi vraiment géniale. J'ai tout de suite aimé les personnages, même ceux qui sont secondaires et dont on n'entend pas parler pendant une bonne partie du récit comme Pip et Scoff. Je trouve que l'auteure a fait un excellent travail pour nous plonger peu à peu dans son monde. On commence par en apprendre plus sur la guerre d'indépendance qui n'a pas été gagnée et sur le sort des résistants. La description du New York réinventé et de la bonne société anglaise vient plus tard, alors on a le temps d'assimiler l'information sans être submergés.

J'ai trouvé que des surprises nous attendaient tout au long du roman et que le rythme était parfait. Le seul point négatif que je trouve à l'histoire, c'est que je trouve que les garçons sont très faciles à convaincre d'embarquer les filles avec eux pour se rendre à New York... Ils complotent depuis des lunes et font tout pour être discrets.. pour finalement amener les filles avec eux sans raison vraiment valable.. Mais bon, on avait besoin d'un prétexte, sinon l'histoire n'aurait pas pu continuer!

Une lecture qui m'a transportée dès les premières pages et qui a continué à m'épater plus elle avançait. Je sens que l'attende avant d'avoir la suite sera pénible!


samedi 15 août 2015

Léa devant la mer

Raymond Paul
Éditions Druide
Collection Écarts
243 pages
Publication de 2014

«Traverser l'Atlandique afin de conjurer le sort qui semble s'abattre sur sa mère Léa, telle est la folle équipée entreprise par Louis grâce à la complicité des siens. Tous tentent de tisser du cocon protecteur autour de cette femme. François, le frère de Louis, risque à son tour une échappée. Son voyage se transforme en une quête intime au centre de laquelle rayonne la lumineuse figure de Léa. Il voudra tirer Suzanne, sa femme, hors du monde intérieur dans lequel elle s'est enfermée. Que risque-t-il de se passer s'il ose lui faire, à nouveau, une cour assidue? Tout tenter pour entendre, à nouveau, la voix de Suzanne. Aux filles de François, ce projet rappelle un parfum d'enfance: Léa leur lisant des contes dans lesquels l'image d'Alice et de son monde enchanté leur apparaît au fil des mots prononcés.»


Mon avis


7/10

J'ai choisi ce livre au hasard à la librairie, attirée seulement par la dernière phrase du résumé. Dans les histoires de famille, j'aime les éléments mystérieux, tout ce qui est lié à la magie de l'enfance. On découvre ainsi une famille. Une famille simple, comme tant d'autres, mais aussi fort compliquée. Au centre, Léa, figure forte et stable. Son mari, ses enfants et ses petits-enfants gravitent autour d'elle.

Le récit commence doucement, avec une scène décrivant Léa et sa petite-fille se promenant sur la plage. Ensuite, une foule de souvenirs sont exposés, un après l'autre, faisant des sauts dans le temps aléatoires. Un chapitre qui suit donne parole à Julien, le conjoint de Louis, l'un des fils de Léa. Sous forme de journal intime, mais à l'envers. On découvre alors à rebours l'histoire d'amour de Julien et Louis. Des chapitres au style différent et présentant le point de vue de différents membres de la famille se succèdent ensuite. Cette abondance de styles était enivrante. On ne s'y perd pas. On découvre simplement la famille sous de nouveaux angles en se demandant de quoi sera fait le chapitre suivant.

Je n'ai cependant pas apprécié la partie composée d'un échange de courriels entre les cousins. Je n'aime pas trop les courriels dans les romans, à la base. J'ai trouvé que ce n'était pas convainquant ni réaliste. Jamais des cousins jeunes adultes ne s'écriraient comme cela...

Une histoire de famille portant sur le deuil et l'art difficile de garder une famille unie malgré les intempéries.

jeudi 13 août 2015

La princesse blanche

Philippa Gregory
Éditions AdA
574 pages
Publication originale de 2013

«Angleterre, 1485. Henri Tudor fait tomber Richard III au combat et s'empare du trône après la bataille de Bosworth. Mais c'est un pays morcelé par la guerre des Deux-Roses qui attend le nouveau souverain. Un défi de taille lui incombera donc: dissoudre les rivalités et réunifier les camps, avant de pouvoir prétendre gouverner. Pour ce faire, Henri Tudor devra épouser une princesse de la maison ennemie, Élisabeth d'York.

Héritière légitime de la famille déchue, fille de la reine blanche, Elisabeth est une jeune femme hantée par la mort du roi qu'elle aimait. Contrainte à ces épousailles, elle deviendra mère du futur dauphin. Au coeur du jeu politique, elle devra choisir entre la rose rouge et la rose blanche, et ainsi sceller son destin.»


Mon avis


9,5/10

C'est une lecture que j'ai vraiment adorée et que j'ai quittée avec regret. L'histoire tourne sur la vie privée du roi Henri et de sa femme, la princesse d'York Élisabeth.  J'ai adoré me faire transporter dans l'intimité des souverains. J'ai aimé être témoin des craintes, des désirs et des obligations du roi et de la reine, de la façon dont ils vivent au quotidien et des relations qu'ils entretiennent. Avoir du sang royal est loin d'être facile et la vie à la cour n'est parfois que mensonge, trahison et complot.

L'histoire débute avec Élisabeth, une jeune princesse qui doit épouser le nouveau roi qui a détrôné celui qu'elle aimait. Le début de leur relation est fort difficile, mais Élisabeth est forte et connait son destin. J'ai beaucoup aimé la voir forte et sensible à la fois.

Je n'ai pas vérifier quelle part du roman est fiction et quelle part est vérité, mais j'ai adoré découvrir l'histoire de ce souverain d'Angleterre que je connais peu. Pour avoir écouter la série télé Les Tudor, je connais beaucoup mieux l'histoire de son descendant et de ses nombreuses femmes.

La princesse blanche fait partie de la série La guerre des Deux-Roses et en serait le 5e tome. J'ai un peu de difficulté à comprendre comment est faite cette série, car c'est le premier ou le deuxième à être traduit en français. Pourquoi ne pas les avoir sorti en ordre? Cependant, peu importe, car je crois qu'ils se lisent tous indépendamment. Je suivrai de près la parution des autres tomes et me plongerai dans cette lecture avec plaisir.

Le livre n'obtient pas une note parfaite, car j'ai mis un moment à entrer dans l'histoire et à m'adapter au style de l'auteure. C'est cependant l'un des bons romans historiques que j'ai lu.


jeudi 6 août 2015

Autre-Monde, tome 2: Malronce

Maxime Chattam
Édition Le Livre de Poche
471 pages
Publication originale de 2009
Tome 2 de Autre-Monde

«Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d'énergies nouvelles.

Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d'une mystérieuse reine, qui a juré leur perte: Malronce. Oubliez tout ce que vous savez... pénétrez dans Autre-Monde.»



Mon avis


8/10

Avec ce second tome, cette série prend une tournure inattendue. Dans le premier tome, une tempête ravage la planète et détruit toute la civilisation. Les adultes perdent leur humanité et les enfants se retrouvent seuls à lutter contre leur survie. Dans le premier tome, les éléments de fantastiques sont tout de même subtils et on est plutôt devant un récit post-apocalyptique. Dans ce second tome, le fantastique embarque à toute vitesse! Des facultés de force ou de vitesse exceptionnelle se développent chez certains, la nature se transforme pour laisser place à des forêts immenses et à des monstres gigantesques.

La série me fait penser à plusieurs histoires connues. D'abord, Peter Pan! Isolés des adultes, des communautés d'enfants se serrent les coudes. Ces enfants veulent rester des enfants et ne jamais grandir. On croise pendant l'histoire une communauté assez particulière. Ces enfants vivent dans de grands navires qui «flottent» sur le dessus des arbres au feuillage si dense qu'il est comme une mer. J'ai bien aimé cette partie de l'univers créé par l'auteur.

Ensuite, le trio de personnages a une dynamique semblable à Harry, Ron et Hermione. Matt est un garçon courageux, qui se fait traquer par le méchant sans savoir pourquoi, Ambre est une fille brillante et lucide et Tobias est peureux et suis toujours ses deux amis à reculons.

J'ai trouvé l'histoire très active et pleine de rebondissements. Un tome que j'ai bien aimé et qui laisse assez de questions en suspend pour m'inciter à me plonger dans la suite prochainement.

   

dimanche 2 août 2015

Le quête des héros perdus

David Gemmell
Édition Milady
414 pages
Publication originale de 1990
Cycle de Drenaï, tome 4

«Dros Delnoch a fini par tomber. L'Empire dressant n'existe plus. Sous la main de fer de Jungir, le fils du célèbre Tenaka Khan, les Nadirs continuent leur progression à la recherche d'esclaves. Mais un jour, les esclavagistes capturent une jeune villageoise dont Kiall, un jeune homme timide, est amoureux. Comme un héros de légende, il va partir à la recherche de son aimée. Il ne sera pas seul, car, sortis de leurs retraites, viennent se joindre à lui les anciens héros de la bataille de Bel-azar. Et l'un d'entre eux possède un secret qui pourrait bien changer la face du monde. Car dans ses veines coule le sang du Fléau nadir, l'espoir du peuple dressant. Il est le dernier Comte de Bronze!»



Mon avis


7.5/10

Ce roman est le 4e du Cycle de Drenaï. C'est une série que j'aime beaucoup jusqu'à présent. Les tomes ne se suivent pas vraiment. Tout ce passe dans le même monde (on retrouve les mêmes peuples ennemis à différents moments de leur histoire, et pas nécessairement dans l'ordre chronologique). Chaque tome a donc ses propres personnages.

J'ai retrouvé les mêmes personnages types que dans les autres David Gemmell que j'ai lu: le dur à cuire qui ne laisse rien l'atteindre, le géant fort qui fait fuir tout le monde, le roi despotique qui est prêt à tout pour régner en maître. L'histoire est cependant différente. Ici, pas de bataille légendaire détruisant un empire, mais plutôt des anciens héros de guerre qui aident un jeune paysan à retrouver la femme qu'il aime, enlevé par l'ennemi.

J'ai aimé l'histoire, mais ce n'est pas mon préféré de la série jusqu'à présent. En lisant, j'avais l'impression que c'était un tome transitoire entre le personnage glorieux du tome 2 et sa descendance.

Dans chaque tome de la série prend place une petite histoire d'amour, toujours traitée un peu différemment. J'ai bien aimé celle-ci. Ce n'était pas forcé et j'y ai cru.

Dans l'ensemble, un bon tome qui me donne envie de poursuivre la série, mais pas le meilleur jusqu'à présent, autant du côté des personnages que de l'histoire.