dimanche 28 février 2016

Bilan février 2016



Mes lectures du mois

1. Léviathan, tome 3: Goliath de Scott Westerfeld 8/10
2. Northanger Abbey de Jane Austen 6.5/10
3. Le loup et la colombe de Kathleen E. Woodiwiss 7.5/10
4. Il faut prendre le taureau par les contes de Fred Pellerin 7/10
5. The revolution of Ivy de Amy Engel 10/10
6. Cavalier vert, tome 1 de Kristen Britain 8/10
7. La mer infinie de Rick Yancey 8/10
8. Waylander II de David Gemmell 8.5/10
9. Six degrés de liberté de Nicolas Dickner 9/10



 



Acquisitions du mois

1. La maîtresse du soleil de Sandra Gulland
2. Cavalier vert, tome 2 de Kristen Britain
3. Les Hauts de Hurle-Vent de Emily Brontë
4. Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier
5. Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir




samedi 27 février 2016

Six degrés de liberté

Nicolas Dickner
Éditions Alto
381 pages

« Où l'on raconte l'histoire d'une jeune fille qui désire repousser les limites de l'expérience humaine, d'un hacker qui veut optimiser la circulation mondiale des bananes et des coussins, d'une employée de la GRC qui rêve d'en finir une fois pour toutes avec la géographie, d'un septuagénaire qui perd un boulon, d'une acheteuse compulsive bipolaire, de six perruches et d'un chat intermittent, tous unis dans un jeu de société à l'échelle planétaire dont personne ne connait les règles.»

Mon avis


9,5/10

J'ai encore une fois été charmée par la plume exceptionnelle de Nicolas Dickner. Comme pour chacun des romans de l'auteur que j'ai lus, je ne savais pas trop dans quelle aventure je m'embarquais. Avec cet auteur, on peut cependant s'attendre à une mosaïque de personnages qui évoluent en parallèle, puis dont les réalités s'entrechoquent.

J'ai tout de suite aimé l'ambiance et les personnages: deux adolescents un peu marginaux, un agoraphobe calé en informatique et une jeune fille avec des projets d'envergure plein la tête. On suit aussi en parallèle l'histoire de Jay, condamnée à travailler dans un bureau de la GRC pour le traffic de cartes de crédit. En tant qu'ancien hacker, elle doit purger sa peine. J'ai un peu moins accrochée à ce personnage, et ce tout au long du récit. J'ai préféré Lisa, avec qui j'ai plus de points en communs.

L'auteur a une imagination débordante. Je n'en dirai pas beaucoup sur l'intrigue, car il est beaucoup plus agréable de la découvrir au fil de l'histoire, mais jamais je n'aurais imaginé une histoire comme celle-là! Jay mène une sorte d'enquête et j'ai bien aimé, car il y avait des surprises tout au long. L'auteur a fait un excellent travail sur la progression de l'intrigue.

Le style d'écriture de Nicolas Dickner me touche énormément. C'est écrit avec intelligence et subtilité, certaines phrases font sourire, d'autres réfléchir. J'ai aussi bien aimé, car Montréal et le Québec sont imprégné dans l'histoire et dans la façon d'écrire. Je ne sais pas comment expliquer, mais je sentais le québécois dans le récit!

Bref, une autre spectaculaire réussite pour cet auteur que j'affectionne et j'attends ses prochaines parutions avec impatience.


jeudi 25 février 2016

Waylander II

David Gemmell
Éditions Milady
426 pages

« Il venait d'un enfer de souffrance et entra dans un monde de mort. Dans les monts Sklen, Dakayras l'homme des bois et sa ravissante fille Miriel vivent dans la solitude et l'harmonie. Ils ne savent pas qu'un groupe de guerriers sanguinaires rôde dans les montagnes. Des hommes qui n'ont jamais connu la défaite, pour qui la vengeance et la torture sont comme la viande et la boisson. Pour dix mille pièces d'or, ils sont prêts à tuer l'homme des bois. Ces combattants endurcis n'ont pas peur de cette mission... Ils devraient. Car Miriel est une fille de feu et d'acier, maîtrisant l'arc et l'épée grâce à l'enseignement du plus mortel assassin qui ait jamais vécu: son père, mieux connu sous le nom de... Waylander!»

Mon avis


8.5/10

Une autre magnifique réussite signée David Gemmell. Le cycle de Drenaï a beau comporter 11 tomes, j'ai l'impression que je le terminerai beaucoup trop vite. J'ai retrouvé tout ce que j'ai aimé depuis le début de cette série.

Les personnages sont toujours très bien construits. Waylander est comme je m'en souvenais, intraitable et imbattable, un dur au coeur tendre. Ce que j'aime avec David Gemmell, c'est le côté mauvais des personnages. Ils ont des vices, des défauts, des pulsions, mais ne manquent jamais ce courage.

L'histoire est encore tout en nuances. Il y a bien sûr l'intrigue principale: la tête de Waylander est mise à prix, mais également une trame dernière: la guerre est à nos portes, l'envahisseur se prépare. Les points de vue de plusieurs personnages s'entremêlent à travers le roman, mais toujours dans une grande harmonie et avec fluidité. La guerre entre les peuples qui se préparent peut être difficile à suivre, car il y a beaucoup de personnages secondaires impliqués. J'étais parfois un peu mêlée et je ne me rappelais plus qui était dans le même camp que qui. Le tout se termine encore une fois dans une finale éblouissante.

L'écriture de l'auteur continue de me charmer. Les mots sont simples, mais il y un petit je-ne-sais-quoi, particulièrement pour moi lorsque les personnages prennent la parole, qui fait des romans de David Gemmell des romans à part. Ce cycle est fantastique, je l'adore!

  

lundi 22 février 2016

Le 5e vague, tome 2: La mer infinie

Rick Yancey
Éditions Robert Laffon
Collection R
401 pages

« Comment débarrasser la Terre de ses sept milliards d'habitants? Retirez aux hommes leur humanité... Cassie Sullivan et ses compagnons ont survécu aux quatre premières vagues destructrices lancées par les Autres. Maintenant que l'espèce humaine a été presque entièrement exterminée et que la 5e Vague déferle sur la planète, le groupe se trouve face à un choix: se préparer à affronter l'hiver en espérant le retour rapide d'Evan Walker, ou se mettre en quête d'éventuels survivants avant que l'ennemi ne referme sur eux son impitoyable piège. Personne ne peut prédire à quels abîmes de cruauté les Autres sont prêts à s'abaisser, ni à quelles hauteurs l'humanité saura se hisser. La bataille ne fait que commencer...»

Mon avis


8/10

J'avais adoré La 5e vague et j'étais impatiente de retrouver Cassie et les autres personnages. J'ai été un peu déçue de quelques éléments, mais j'ai aussi retrouver beaucoup de ce que j'avais aimé dans le premier tome.

On retombe doucement dans l'univers apocalyptique du roman avec un premier chapitre relatant l'histoire d'un petit groupe de survivants. Après quelques pages, choc, ils meurent tous. J'ai adoré cette petite entrée en matière qui donnait vraiment envie de poursuivre la lecture!

Dans cette série, on alterne entre les points de vue de plusieurs personnages. Le lecteur est d'abord dans la peau de Ringer, un personnage qui était plutôt secondaire dans le premier tome, mais qui prend beaucoup plus de place ici. J'aime bien Ringer, mais j'ai été déçue de ne pas retrouver Cassie plus vite... Je comprends que Ringer apporte des éléments nouveaux et essentiels à la progression de l'intrigue, mais je l'aime beaucoup moins que Cassie. Ringer narre environ la moitié du roman. Il manquait cruellement de Cassie et d'Evan!

Du côté de l'ambiance et de l'intrigue, c'est plutôt différent du premier tome. Fini l'espoir et l'innocence. Dans ce nouveau monde où la survie est la seule préoccupation, les enfants grandissent trop vite. J'ai aimé ce côté psychologique plutôt réaliste. C'est le chaos dans le petit groupe de Cassie et on s'y plonge nous aussi.

J'ai très hâte d'avoir le tome final entre les mains!

  



dimanche 21 février 2016

Cavalier vert

Kristen Britain
Éditions Milady
599 pages

«Karigan G'ladheon, jeune fille éprise d'aventure, s'enfuit après avoir été exclue de son école pour avoir défié en duel le fils d'un gouverneur de province. Elle croise alors un Cavalier Vert, l'un des légendaires messagers du roi qui lui demande dans un dernier souffle de porter un message à son souverain. Sans même prendre connaissance de la missive, elle fait le serment de la remettre en main propre, scellant ainsi son destin, car elle est soudain magiquement investie de la mission qu'elle vient d'accepter: devenir un Cavalier Vert. Dès lors, traquée par des assassins au service d'un mystérieux sorcier, Karigan ne peut compter que sur sa fidèle monture et les mystérieux pouvoirs qu'elle va se découvrir.»

Mon avis


8/10

J'ai été très contente d'apprendre que Milady sortait une version poche de cette série qui me faisait de l'oeil depuis un moment en grand format chez Bragelonne.

Ce premier tome a pour moi eu des hauts et des bas, mais est très prometteur d'une bonne série. Même si cela n'a pas été le coup de foudre, je compte assurément lire la suite. Je crois en effet être devant l'une de ces séries où le premier tome est moins bon que la suite. J'espère avoir raison!

J'ai trouvé ce livre original sur quelques points. J'ai rarement lu des livres de fantasy avec une relation père-fille. C'est le cas ici, et même si le père de Karigan n'est au final pas si présent ou important dans le récit, j'ai trouvé cet ajout agréable. Le personnage n'a que 16 ans et le fait que son père la cherche suite à sa fugue m'aidait à me rappeler qu'elle n'était au fond qu'une adolescente et à comprendre ses réactions.

Le personnage de Karigan en lui-même est assez original. Elle est éprise d'aventure, mais elle reste jeune et ne veut qu'au final rentrer chez elle. J'ai trouvé un peu moins réaliste cependant qu'elle soit introduite auprès du roi aussi facilement et qu'elle prenne une si grande place dans la guerre qui débute. Elle n'est qu'une jeune fille qui a pris le relais d'un messager pour transmettre une missive au roi...

Le début du roman était plutôt long et je n'accrochais pas beaucoup au début. Il se passait plein de choses, mais rien qui ne retenait mon intérêt. La seconde partie est plus entraînante.

Pour conclure, j'ai bien aimé ce premier tome et je lirai assurément la suite. Je suis certaine qu'avec les bases mises en place avec ce roman, la suite ne sera que meilleure.

  

dimanche 14 février 2016

The Revolution of Ivy

Amy Engel
Éditions Lumen
322 pages
Publication de 2015

« J'ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L'homme que j'aime. Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d'attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu'une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant... Mais je refuse d'abandonner. J'en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d'agir, enfin. »

Mon avis


10/10

Ce second tome termine cette fantastique duologie en beauté. J'ai tout simplement adoré. Cela faisait longtemps que j'avais autant aimé une série. C'est un véritable coup de coeur!

Le premier tome avait été ma meilleure lecture de 2015 et cette suite est à la hauteur. Le décor a changé et l'histoire est assez différente du premier livre, mais c'est tout aussi bon. J'ai beaucoup aimé que l'on soit toujours dans la peau de Ivy. Il aurait été facile pour l'auteure de prendre le point de vue d'un autre personnage pour nous faire voir ce qu'Ivy a laissé dernière elle. J'ai cependant beaucoup aimé qu'elle ne le fasse pas. J'avais vraiment l'impression d'être en symbiose avec Ivy et de découvrir en même temps qu'elle. Je trouve d'ailleurs qu'il y a une belle évolution dans ce personnage, que j'ai encore plus aimé qu'avant.

Pour les autres personnages, j'ai adoré aussi! Bishop est un personnage masculin très marquant, un de mes préférés jusqu'à présent! Ash et Caleb sont aussi des personnages bien construits et intéressants.

Cette duologie est du genre dystopique, mais la romance est prédominante, surtout dans ce deuxième tome. C'est l'élément central, et celui que j'ai préféré. Il y avait vraiment quelque chose de spécial dans la façon dont l'auteur nous a présenté l'amour entre les deux personnages. Je ne saurai trop expliquer, mais ce roman était enveloppant, réconfortant (malgré la violence et la haine!). J'ai lu beaucoup plus lentement que d'habitude pour savourer chaque phrase et apprécier chaque scène.

Un coup de coeur absolu pour cette série, tout simplement!

   

mardi 9 février 2016

Northanger Abbey

Jane Austen
Éditions 10/18
276 pages
Publication originale de 1818

« Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n'a rien d'une héroïne, c'est que Jane Austen s'amuse! Et nous emporte, d'une plume malicieuse, d'un bout à l'autre du plus moderne des romans austeniens.»

Mon avis


6.5/10

J'ai commencé cette lecture très enthousiaste, mais je suis au final assez mitigée. J'adore Jane Austen et d'autres de ses romans sont parmi mes meilleures lectures. Je me doutais que Northanger Abbey serait peut-être un peu moins bon.

J'ai bien aimé l'héroïne. Elle est naïve et un peu sotte, mais elle a bon coeur et est pleine de bonnes intentions. Elle pourrait être très désagréable pour certains lecteurs, mais elle ne m'a personnellement pas dérangée. Elle fait son entrée dans le monde en fréquentant ses premiers bals et comme dans tous les Jane Austen, tout ne va pas comme elle le veut. Ses relations d'amour et d'amitié se brouillent et s'éclaircissent, ses intentions sont mal interprétées.

Durant cette première partie de roman, ça allait. Cependant, j'ai vraiment l'impression d'avoir complètement changé de roman à la moitié. Catherine se fait invitée à séjourner à Northanger Abbey. Une fois sur place, je trouvais que le roman avait changé de ton du tout au tout et j'étais confuse. Les débuts à l'abbaye sont presque du ressort du roman d'aventure et d'intrigue... Ensuite tout est précipité et la fin se résume à quelques pages alors que j'aurais aimé en avoir un peu plus.

Bref, j'ai bien aimé l'héroïne et le style d'écriture de Jane Austen, comme toujours. Cependant, je n'ai pas aimé le changement de cap au milieu du roman et j'aurais voulu une fin plus approfondie.



mercredi 3 février 2016

Léviathan, tome 3: Goliath

Scott Westerfeld
Éditions Pocket Jeunesse
532 pages
Publication originale de 2011

«Alek et Deryn sont de retour sur le Léviathan: l'ultime étape de leur tour du monde, qui mettra fin à la guerre, approche. Mais le vaisseau doit faire un détour imprévu pour accueillir un étrange visiteur.. Tesla, un inventeur russe qui a créé une machine terriblement destructrice. Quant à l'amour, tout serait plus simple si Alek savait que Deryn est une fille... et s'ils n'étaient pas officiellement dans des camps adverses...»

Mon avis


8/10

Je termine avec cette lecture la série Léviathan, une saga jeunesse steampunk que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire. Les points forts de ce troisième tome (et de la série en entier) sont nombreux. L'action est omniprésente et on ne s'ennuie jamais. Il y a tellement d'action que j'étais souvent à me demander s'ils avaient eu le temps de souffler depuis la dernière péripétie.

À travers les tomes, nous avons été transportés dans différents coins de la planète. Après Istanbul, le Léviathan fait un arrêt au Japon puis traverse l'océan pour se retrouver chez les Américains. J'ai trouvé que l'ambiance et les descriptions des lieux étaient un peu moins réussies que dans le dernier tome, cependant. Aussi, j'ai un peu moins aimé le passage avec le cinéaste au Mexique... Je n'ai en fait pas compris la pertinence de cet événement.

Un autre aspect que j'ai adoré de cette série, c'est le réalisme du développement de la relation entre Deryn et Alek. Cela prend trois tomes pour que leur relation aboutisse et j'ai trouvé cela génial. On a vu les émotions évoluer et cela valait la peine d'attendre.

Bref, une excellente série steampunk que je vous conseille!