samedi 30 avril 2016

Bilan avril 2016


Avril a été un mois de lecture très agréable! D'abord, je suis très excitée de vous annoncer que je vais désormais recevoir quelques envois des éditions Michel Lafon. Je vous ai déjà présenté deux chronique ce mois-ci en partenariat avec cette maison d'édition et je suis très contente de mes lectures! Merci à Christine Péninou de chez Michel Lafon Canada pour m'avoir fait cette généreuse proposition.

J'ai fait de très belles découvertes ce mois-ci et je suis très contente de mon nombre de livres lus! Ma PAL a cependant explosé... Oups.

Mes lectures du mois


1. Terremer de Ursula Le Guin 7/10
2. Apostasie de Vincent Tassy 9/10
3. Là où tombent les anges de Charlotte Bousquet 8,5/10
4. La Belgariade, tome 2: La reine des sortilèges de David Eddings 9/10
5. Autre-Monde tome 4: Entropia de Maxime Chattam 8,5/10
6. Les âmes vagabondes de Stephanie Meyer 6,5/10
7. Le chant du rossignol de Kristin Hannah 10/10 Coup de coeur!
8. Madame Victoria de Catherine Leroux 7/10
9. Un parfum d'encre et de liberté de Sarah McCoy 7,5/10
10. Les crépusculaires de Mathieu Gaborit 5/10 Lecture abandonnée




 





Acquisitions du mois


Bon alors pour ce mois-ci, on peut y aller avec le «c'est une catastrophe» habituel. J'ai peut-être un peu exagéré... J'ai fait une petite visite dans une librairie d'occasion où j'ai fait quelques trouvailles. Par la suite, j'ai fait quelques commandes de livres et je suis retournée encore en librairie... Ça ne va pas chez moi. C'était aussi mon anniversaire ce mois-ci et j'ai fait quelques achats avec les cartes cadeaux offertes par ma famille. J'ai acheté quelques livres qui me tentent depuis une éternité alors aucun regret par ici!

1. Le chant du rossignol de Kristin Hannah
2. Un parfum d'encre et de liberté de Sarah McHoy
3. Orgueil et Préjugés et Zombies de Seth Grahame-Smith
4. Fire Sermon de Francesca Haig
5. Half Bad tome 2, Nuit rouge de Sally Green
6. Les ailes d'émeraude de Alexia De Lys
7. Là où tombent les anges de Charlotte Bousquet
8. Red Queen de Victoria Aveyard
9. Oraison de Samathan Bailly
10. Alive de Scott Sigler
11. La déclaration de Gemma Malley
12. Feed tome 1 de Mira Grant
13. Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy
14. Cinder de Marissa Meyer
15. Sans nouvelles de toi de Joy Fielding
16. La part de l'autre de Eric-Emmanuel Schmitt
17. Les nuits de laitue de Vanessa Barbara
18. La géométrie divine de Karen Engelmann
19. Ne me touche pas de Tahereh Mafi
20. Ne m'échappe pas de Tahereh Mafi
21. Insurrection de Robyn Young
22. Renégat de Robyn Young
23. Avènement de Robyn Young
24. Minuscule de Andrew Kaufman

 


 

  

 





Je vous souhaite à tous de très belles lectures pour le mois de mai, et je retourne mourir sous ma pile de nouveaux livres ;) 

dimanche 24 avril 2016

Un parfum d'encre et de liberté

Sarah McCoy
Éditions Michel Lafon
384 pages

« 1859. La jeune et impétueuse Sarah apprend qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant. Mais comment trouver un sens à sa vie dans ce monde régi par les hommes? Comment trouver sa place quand on est la fille de John Brown, célèbre abolitionniste qui aide les esclaves à fuir?

2014. Eden et son mari emménagent dans la banlieue de Washington dans l'espoir de sauver leur mariage et fonder enfin une famille. En explorant sa nouvelle demeure, la jeune femme découvre une tête de poupée ancienne. Que signifient les mystérieuses lignes qui la recouvrent?

Plus de cent cinquante ans séparent Eden et Sarah, mais sur la grande carte du monde et de l'Histoire, les destins de ces deux femmes se rejoignent en plus d'un point. Un voyage exaltant, à la redécouverte du courage, de la famille, de l'amour et de l'héritage.»

Mon avis


7,5/10

J'ai eu envie de lire ce roman, car il me rappelait Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. On y suit effectivement des histoires à deux époques différentes, mais liées entre elles par un lieu.

J'ai été un peu déçue de cette lecture, car j'en attendais plus. On suit deux histoires en parallèle. D'abord, celle de Sarah Brown, qui a réellement existé et qui est la fille d'un leader abolitionniste du temps de la guerre de Sécession aux États-Unis. J'ai beaucoup aimé Sarah, qui est une femme forte, mais également posée et réfléchie. J'ai aussi aimé en découvrir un peu plus sur les rebelles anti-esclavagisme qui utilisaient tous les moyens pour faire passer des esclaves au Canada, où ils pourraient être libres. 

J'ai été beaucoup moins intéressée par l'histoire se déroulant de nos jours. On y retrouve Eden, la trentaine, qui vit un moment difficile de son mariage parce que son mari et elle essuient des échecs de grossesses depuis des années. Eden m'a vraiment énervée. Elle ne cessait de se lamenter et d'être négative.

Ce qui m'a moins plu également, c'est que je trouve qu'il manquait de lien entre les deux histoires. Tout ce qu'on sait, c'est que la maison dans laquelle habite Eden a déjà été visitée par Sarah. Eden trouve une tête de poupée en porcelaine dans un mur, mais c'est vraiment très long avant qu'on en sache plus. C'est pourtant l'élément de l'histoire qui m'intriguait le plus! On finit par en savoir plus à la fin du livre, mais rien d'extraordinaire qui en valait l'attente... J'ai lu les notes de l'auteure à la fin et j'y ait vu qu'elle avait pensée toute l'histoire d'Eden avant de penser à la lier à celle de Sarah. Voilà qui explique le manque de cohérence entre les deux histoires... Dommage que l'auteure n'ait pas réussi à les lier plus intimement, cela aurait grandement améliorer la qualité du roman!

Bref, j'ai apprécié ma lecture pour l'histoire de Sarah et de l'abolitionnisme, mais je trouve que l'auteure a manqué un peu son coup pour nous écrire un roman liant deux histoires et deux époques. J'ai tout de même l'intention de lire le premier roman de l'auteure, un peu dans le même style, pour voir. 

Je remercie grandement les éditions Michel Lafon Canada pour cet envoi! 

samedi 23 avril 2016

Madame Victoria

Catherine Leroux
Éditions Alto
198 pages

«À l'été 2001, un squelette apparaît à l'orée d'un petit bois, à quelques pas de l'Hôpital Royal Victoria à Montréal. Une enquête s'amorce, qui deviendra une quête: découvrir l'identité de cette femme morte sans bruit. Mais toutes les pistes mènent à l'impasse; celle qu'on a baptisée Madame Victoria continue d'attendre que quelqu'un prononce son nom.»

Mon avis


7/10

Avec Madame Victoria, Catherine Leroux nous plonge dans le vaste univers qu'est la solitude. À travers des portraits de femmes, elle nous fait valser avec ce thème.

Un squelette est retrouvé dans le boisé près de l'Hôpital Royal-Victoria, à Montréal. On mène l'enquête, mais aucune piste n'est solide quant à l'identité de cette femme, qu'on nommera Madame Victoria. L'appel est lancé à travers la population: quelqu'un connaîtrait-il l'histoire de cette femme? Chaque chapitre du roman nous présente une Victoria, une femme qui selon son histoire aurait pu finir ses jours seule dans le boisé du Royal-Victoria. 

J'ai plutôt vécu ce roman comme un recueil de très courtes nouvelles, mais articulée autour du thème de la solitude. En passant par la maladie mentale, le suicide, le racisme, le féminisme et une multitude d'autres thématiques, Catherine Leroux fait revivre Madame Victoria. Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est l'effet crescendo. Les premiers portraits auraient pu coïncider avec l'âge du squelette et leur ancrage dans la réalité. Plutôt on avance dans le livre, plus les portraits sont loufoques et imaginatifs et plus le lecteur est emportée loin dans l'univers des Victoria.

La structure du texte (l'enchaînement des Victoria) m'a plu, mais a aussi engendré des points négatifs. Ce que j'ai aimé, c'est la grande originalité avec laquelle l'auteure traite de la solitude et de plusieurs autre thèmes. C'était efficace et entraînant. J'ai moins aimé la formule par contre, car elle faisait en sorte qu'il n'y avait pas de personnages. Victoria n'est qu'une entité floue. Il est plus difficile pour moi d'apprécier une lecture ainsi construite.

Pour conclure, c'est un court roman très intéressant par sa forme originale et le traitement de différents thèmes sociaux. J'ai apprécié ma lecture, mais sa structure a fait en sorte que j'ai eu un peu de mal à complètement accrochée. 

jeudi 21 avril 2016

Le chant du rossignol

Kristin Hannah
Éditions Michel Lafon
523 pages

«France, 1939. Dans un village de la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Très vite, elle est forcée d'accueillir un officier allemand sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille à tout prix...

Sa soeur, Isabelle, 18 ans, s'installe à Paris le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage dans la Résistance sous le nom de code  «Le Rossignol».

Deux soeurs, deux destins. Chacune jouant sa propre survie dans la France occupée.»

Avec un million d'exemplaire vendus aux États-Unis, il n'a pas quitté le top de la liste des meilleures ventes du New York Times depuis un an.

Mon avis


10/10

Autant commencer ainsi: j'ai absolument adoré. Je ne suis pas très émotive lorsque je lis et il est plutôt rare que j'éprouve réellement de la tristesse lors de mes lectures. Ici, cependant, impossible de s'en empêcher. J'ai lu ce livre jusqu'aux petites heures du matin, incapable de le lâcher, et emmitouflée dans mes couvertures, j'ai vécu les émotions comme si j'étais Vianne ou Isabelle.

Le chant du rossignol, c'est l'histoire de deux soeurs, totalement différentes l'une de l'autre et avec un passé familial tendu. Ce sont deux femmes dont la guerre va complètement bouleverser l'existence. J'avais très envie de lire ce livre, car il proposait un point de vue duquel je n'avais encore jamais fait de lecture. Les personnages ne sont pas des Juifs qui vivront les camps de concentration, mais des Françaises qui vivent l'occupation allemande et qui livreront leur propre bataille sous les yeux de l'ennemi.

Le livre commence tout doucement pour nous faire connaître Vianne, la grande soeur qui veut une vie simple et paisible, et Isabelle, la plus jeune, impulsive et bonne vivante. Puis la guerre arrive. J'ai beaucoup aimé comment l'auteure a su nous faire voir les événements du point de vue des deux jeunes femmes: le rationnement, le manque d'absolument toutes les nécessités, vivre avec un nazi sous son toit, voir ses amis, ses voisins et ses collègues se faire déportés et ne pas pouvoir intervenir.

Il y a une évolution saisissante dans ce roman, autant chez les personnages que dans l'intensité des émotions transmises. On ressent le déchirement, la peur, la tristesse, mais aussi l'espoir et le sentiment de faire une bonne action malgré les dangers. C'est un roman très puissant qui fait réfléchir.

Au final, c'est une histoire que je garderai longtemps en tête et qui m'a fait vivre d'intenses émotions. Si vous aimeriez lire un roman sur la Seconde Guerre mondiale du point de vue de la Résistance, je vous conseille absolument celui-ci! C'était beau, c'était cru et c'était très humain.


Je remercie grandement les éditions Michel Lafon Canada pour cet envoi! 

mardi 19 avril 2016

Les âmes vagabondes

Stephenie Meyer
Éditions JC Lattès
617 pages

«La Terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'étranger qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-il la sauver?»

Mon avis


6,5/10

Ce livre traîne dans ma bibliothèque depuis sa sortie... J'avais essayé de le lire il y a plusieurs années, mais j'avais abandonné ma lecture parce que je trouvais cela trop ennuyant. Malheureusement, j'ai dû lutter très très fort pour ne pas de nouveau abandonner. Je sais que ce livre est un gros de coeur pour plusieurs et je voulais continuer pour savoir comment cela se poursuivait.

J'ai bien aimé les premiers chapitres. On ne parle pas de guerre ou de comment on en est arrivé là, mais on suit une «âme» qui se fait implanter dans un nouveau corps. J'ai aimé comment l'âme découvrait les sensations humaines.

Après un moment, Melanie, qui lutte contre l'envahisseur et qui est au côté de l'âme dans son cerveau, mène son corps à la recherche de ceux qu'elle aime, Jared et son frère Jamie. Elle se retrouve à vivre dans une communauté de survivants. Je me suis ennuyée à mourir. Sur des centaines de pages, j'ai trouvé qu'il ne se passait rien. D'accord, les personnages qui apprivoisent peu à peu l'âme, c'est bien, mais il ne se passait juste rien. De la page 200 à 400, j'ai lutté pour ne pas replacer tout de suite le livre de là où il était venu: une étagère poussiéreuse.

Bon, rendu à la page 500 sur 617, ça s'est améliorer. J'ai donc trouvé la fin plus intéressante que le reste du livre.

Au final, je ne suis pas convaincu que la plume de l'auteur me convienne. Je me suis ennuyée pendant la majorité du livre te je n'ai pas vraiment accrochée aux personnages. J'aimais Melanie, mais j'aurais voulu qu'elle soit beaucoup plus présente (plus de souvenirs de son ancienne vie). Gaby, l'âme, m'énervait souvent. Je comprends que le concept est que les âmes sont douces et pacifiques, mais là c'était trop...

Je n'ai pas beaucoup aimé l'univers, que je trouvais trop contradictoire. C'est la guerre et les derniers humains luttent pour survivre.. mais je n'ai pas du tout ressenti cette ambiance.. Les âmes sont douces et gentilles.. mais elles envahissent la terre et tuent tous les humains en les asservissant. Une âme empêchent Melanie de vivre sa vie en occupant son corps... mais Melanie finit par l'aimer et ne pas vouloir qu'elle s'en aille. Trop peu pour moi, merci..

Bref, c'est un livre dont j'ai aimé certains moments, mais auquel je n'ai pas du tout accroché au final.


    

samedi 16 avril 2016

Autre-Monde tome 4: Entropia

Maxime Chattam
Éditions Le livre de poche
422 pages

«La guerre est finie. Entre Pans et Cyniks, condamnés à s'entendre, l'équilibre reste fragile. Au nord d'Eden apparaissent un impénétrable brouillard et ses cohortes de monstres. Le Grande Tempête qui a balayé l'Amérique reviendrait-elle détruire la nouvelle civilisation que les Pans tentent de créer? L'Alliance des Trois pourra-t-elle s'opposer à la menace d'Entropie, royaume du chaos et de la mort? Autre-Monde est loin d'avoir livré tous ses secrets...»

Mon avis


8,5/10

Mes chroniques des autres tomes:


J'avais très hâte de poursuivre mon aventure dans l'univers des Pans et de retrouver Matt, Ambre et Tobias.. Et je n'ai pas été déçue!

Gros point positif: l'auteur a été capable de redonner un nouveau souffle à l'histoire. Avec ce qui se passe dans les autres tomes, cela aurait pu être une trilogie qui se terminant avec le tome précédent. La guerre est terminée et Eden, la plus grande ville des Pans, s'organise.

Le livre commence en force avec un prologue plutôt sombre: un fort éloigné sur le territoire des Pans se fait attaquer par une horrible créature inconnue. J'ai adoré ce prologue, car je ne m'attendais pas à ça!

Matt et ses compagnons débutent donc une nouvelle quête pour retrouver la créature qui menace leur paix durement acquise. J'aurais cependant aimé qu'une plus grande partie de l'histoire se déroule à Eden, la ville des enfants. L'organisation adultes / enfants et la nouvelle société est selon moi un point fort du récit et cela devrait être un peu plus mis en avant plutôt que Matt et ses amis qui se promènent sur le territoire... (car c'est ce qu'ils ont fait durant les 3 tomes précédents...)

Maxime Chattam a aussi une grande force dans son écriture: l'évolution des personnages. Il n'y a qu'un an qui sépare la catastrophe apocalyptique du tome 1 et le tome 4, mais dans des conditions comme celle-là et avec ce qu'ils ont vécu, la maturité prise par les personnages est très réaliste. On sent qu'ils sont plus adolescent qu'avant. L'histoire est aussi beaucoup plus sombre.

Pour conclure, c'est une série que j'aime beaucoup et qui réussit à me surprendre de tome en tome!

   

jeudi 14 avril 2016

Terremer

Ursula Le Guin
Édition Le livre de poche
701 pages

«Ici, il y a des dragons. Il y a des enchanteurs, une mer immense et des îles.

Ged, simple gardien de chèvres sur l'Île de Gont, a le don. Il va devenir au terme d'une longue initiation, en traversant nombre d'épreuves redoutables, le plus grand sorcier de Terremer, l'Archivage.»

Mon avis


7/10

Cette édition du Livre de poche réunit les trois premiers tomes de Terremer. Sur la quatrième de couverture, on vante que c'est le livre qui a inspiré un splendide film d'animation Les contes de Terremer. Après avoir lu le livre, je serais bien tentée de visionnée cette adaptation!

En effet, j'ai été assez séduite par cette histoire. C'est de la fantasy très classique. On découvre d'abord l'univers de l'auteure. Terremer est un ensemble d'îles. Certaines sont habitées par les hommes, d'autres par les dragons. La magie y règne et bizarrement, la navigation n'est que peu pratiquée et chacun reste sur son île. J'ai beaucoup aimé l'utilisation de la magie. Dans cet univers, chaque personne, objet a un nom. Un vrai nom, en langue ancienne, pas celui que tout le monde utilise. Ce nom est une information précieuse que l'on doit garder secrète, au risque de se faire contrôler par des magiciens. J'ai beaucoup aimé cette originalité et la mythologie très puissante des îles. Cela rendait le monde de Terremer encore plus mystérieux!

On apprend ensuite à connaître Ged, un jeune homme qui très tôt, se découvre de grandes facultés magiques. Le premier tome de cette intégrale est donc l'histoire de Ged et son parcours de magicien. Ged est un personnage assez complexe, malgré le cliché du jeune doué qui découvre ses talents dans une quête. Il est jaloux et colérique, mais reconnaît ses fautes et veut apprendre. Comme l'histoire débute à son jeune âge, on voit son évolution.

Le tome 2 nous amène complètement ailleurs. Sur les 150 premières pages, on n'aurait pas pu dire qu'on était encore dans le même univers. On y retrouve Tenar, une jeune fille élevée pour être la Première Prêtesse. Le lecteur est plongé dans cette vie religieuse que vit Tenar. C'est très mystérieux, car sous le temple se trouve un immense labyrinthe dans lequel seul Tenar est autorisée à pénétrer. Un beau jour, un intrus s'y glisse....

J'ai trouvé ce deuxième tome un peu moins intéressant. On perd complètement le lien avec la magie et tout ce qu'on a découvert dans le tome 1. On apprend à connaître l'univers d'un autre personnage, mais c'était parfois au prix de quelques longueurs...

Le tome 3 se déroule environ 20 ans plus tard et on retrouve Ged qui entreprend une autre quête accompagné d'un jeune prince. Le début de ce tome était bien, mais ouf... il m'a perdu. La fin surtout, je ne comprenais plus rien et je n'avais même plus envie de le finir... 

En bref: une histoire de dragon et de magie sur 3 tomes totalement différents: le premier que j'ai beaucoup aimé, le second qui m'a un peu ennuyée et le dernier qui m'a perdue et qui a malheureusement terminé ma lecture sur une note moins positive.

    

mercredi 13 avril 2016

La Belgariade, tome 2: La reine des sortilèges

David Eddings
Éditions France Loisirs
545 pages

« L'univers vacille et Balgarath se hâte: il faut retrouver l'Orbe d'Aldur, le joyau du destin, qui peut sauver les hommes de la colère des dieux. De la brumeuse Arendie à la putride Nyissie, patrie des Hommes-Serpents, Belgarath entraîne Garion sur une route semée d'embûches. Garion, le petit paysan: est-ce lui, l'Enfant de Lumière, le descendant des rois de Riva, l'enfant marqué par les présages pour affronter Torak?»

Mon avis


9/10

Mon avis sur le tome 1 ici!

Vous voulez une série de fantasy avec une écriture simple, mais tellement brillante? Vous voulez des personnages percutants, réalistes et attachants? Vous voulez une touche d'humour dans les dialogues qui rend vous rendra incapable de poser votre livre? Vous serez servi avec l'extraordinaire plume de David Eddings.

Pour toutes les raisons citées plus haut, le premier tome de cette saga en 5 livres fut un coup de coeur pour moi l'an dernier. Quel bonheur de voir que tout ce que j'avais aimé continue dans ce second tome.

On retrouve Garion, 14 ans, qui a été sorti de sa petit vie de paysan lorsqu'il a découvert que ses proches n'étaient pas vraiment qui ils disaient être et que la magie était imbriquée dans le tout. J'ai adoré Garion dans ce tome. Il est encore jeune et l'auteur a eu la brillante idée de le faire transparaître dans son comportement. Je suis certaine qu'il y aura une évolution au fil des tomes. Les autres personnages sont aussi encore complètement géniaux. Mention spéciale à Silk, qui m'a fait rire à de très nombreuses reprises. C'est un peu comme un renard fort rusé qui use de son intelligence pour sortir des répliques sans pareilles.

Du côté de l'intrigue, j'avoue que j'ai un peu moins aimé que dans le premier tome. La quête se poursuit et les personnages vont de régions en régions, nous faisant découvrir l'univers créé par l'auteur.

Si vous chercher une série pour commencer à lire du fantasy, je vous conseille absolument celle-ci! Si vous êtes amateur du genre, je vous la conseille aussi fortement!