dimanche 22 janvier 2017

Lettres à Stella

Iona Grey
Éditions Les Escales
486 pages

«À la nuit tombée, fuyant la violence de son compagnon, une jeune femme court dans les rues glacées de Londres. Jess n'a nulle part où aller. Surgissant dans une ruelle déserte, elle trouve refuge dans une maison abandonnée. Le lendemain matin, le facteur glisse une lettre mystérieuse par la porte. Incapable de résister à la tentation, Jess ne peut s'empêcher de la lire et se retrouve plongée dans une histoire d'amour d'un autre temps.

1943. Dans une église de Londres bombardée par le Blitz, Stella rencontre Dan, un aviateur américain. Très vite, ils sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Leur histoire est à priori impossible. Rien ne joue en leur faveur: elle vient de se marier à un pasteur, lui n'a qu'une chance sur cinq se sortir vivant de cette guerre. Perdus et sans repères, la seule chose à laquelle les deux amants peuvent s'accrocher sont les lettres qu'ils s'écrivent, promesse d'un bonheur à venir.»

Mon avis


8/10

Une magnifique histoire d'amour, sortie d'un autre temps, comme le dit si bien le résumé de la quatrième de couverture. Je suis tombée sous le charme de l'amour passionné entre Stella et Dan et j'ai craint et espéré avec eux.

La force principale de ce roman est donc pour moi la romance. On y croit, on aime Dan et Stella et on souhaite que tout aille bien pour eux. Malgré la très grande réussite de l'histoire d'amour, tout ce qui l'enrobait n'était pas parfait.

On alterne entre l'histoire de Stella en 1943 et celle de Jess en 2011. C'est toujours la même chose quand je lis des romans avec une structure similaire... Je n'arrive pas à accrocher à l'histoire qui se déroule de nos jours. Le début, ça allait: Jess qui se cache dans une maison abandonnée et qui trouve une lettre écrite par un vieillard mourant souhaitant retrouver l'amour de sa vie. Vers la fin du roman par contre, j'ai trouvé que nous passions trop de temps avec Jess et Will (qui est en charge d'enquêter sur l'héritage de Nancy Pride, qui habitait la maison abandonnée où Jess s'est réfugiée). Je m'en foutais de Will et Jess, je voulais juste avoir le mot de la fin pour Dan et Stella et c'était beaucoup trop long à la fin.

Dès le début, le lecteur sait que Dan et Stella ne terminent pas leurs jours ensemble, puisque Dan, sur son lit de mort, essaie de retrouver sa bien-aimée. J'ai adoré le mystère entourant leur relation. L'auteure reprend leur histoire du début et il faut attendre la fin du roman pour comprendre pourquoi ils ne sont pas ensemble. J'ai cependant trouvé que certains éléments étaient un peu tirés par les cheveux.. Et que, soyons honnêtes, ils auraient pu faire quelque chose pour se retrouver au cours de leur vie...

Pour conclure, j'ai adoré l'histoire d'amour, qui a su me toucher, mais je n'ai pas trouvé le roman parfait à cause des défauts des éléments qui l'entourent.

samedi 21 janvier 2017

Le chagrin des vivants

Anna Hope
Éditions Gallimard
400 pages

«Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l'Angleterre attend l'arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d'hommes ont disparu, cette cérémonie d'hommage est bien plus qu'un simple symbole, elle recueille la peine d'une nation entière. À Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l'armée; Ada, qui ne cesse d'apercevoir son fils pourtant tombé au front; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d'anciens soldats sur la piste du Hammer-Smith Palais pour six pence la danse. Dans une ville peuplée d'hommes incapables de retrouver leur place au sein d'une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l'équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les coeurs s'apaisent. »

Mon avis


8/10

J'ai un intérêt particulier pour les romans autour des deux guerres mondiales dernièrement et Le chagrin des vivants s'inscrivait parfaitement dans ma liste de lecture sur ce thème.

La première centaine de pages n'a pas réussi a m'accrocher. Il y a plusieurs personnages et j'étais un peu confuse. Une fois que j'ai réussi à démêler les différentes histoires qui se jouent en parallèle dans le roman, j'ai pu réellement y entrer.

L'histoire se déroule en 1920, en Angleterre, deux ans donc après la fin de la Première Guerre mondiale. On y suit l'histoire de trois femmes. Ada a perdu son fils et n'arrive plus à reprendre le fil de sa vie normalement. Hattie gagne sa vie en dansant avec les hommes dans une salle de bal et cherche sa place dans cette nouvelle société d'après-guerre. Evelyn s'est fait enlever son fiancé par la guerre et travaille dans un bureau pour les pensions de l'armée.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la structure du roman. L'histoire se déroule sur 5 jours et chaque journée terminée clôt une partie du roman. La cinquième et dernière journée est celle d'une cérémonie organisée à Londres pour rendre hommage aux soldats tombés au combat. On suit donc les différents personnages les jours précédant cet événement. J'ai trouvé que le rythme imposé par cette structure permettait au lecteur de situer les actions des personnages en temps réel, les unes par rapport aux autres et de mettre en perspective les différents destins des trois femmes.

Du côté des personnages, c'était plutôt inégal. J'ai adoré Evelyn et j'ai trouvé ce personnage élaboré et travaillé. J'ai moins accroché à Ada comme personnage, mais j'ai adoré suivre son histoire. Hattie a pour moins beaucoup moins d'intérêt. Elle aurait pu ne pas être là et j'aurais trouvé le roman aussi intéressant. J'ai aimé également que les histoires des trois femmes fassent interruption les unes dans les autres, par exemple à cause d'une connaissance en commun, mais que les personnages ne se rencontrent pas.

Pour conclure, la force de ce roman est sa structure, qui amène un rythme d'écriture agréable. Le thème de la reconstruction de sa vie après la guerre est aussi bien exploité et touchant. À lire si cette période de l'histoire vous intéresse.

dimanche 15 janvier 2017

Le noir est ma couleur

Olivier Gay
Éditions Rageot

Tome 1: Le pari (311 pages)
Tome 2: La menace (296 pages)
Tome 3: La riposte (292 pages)
Tome 4: L'évasion (282 pages)
Tome 5: Le piège (282 pages)

« Normalement, Alexandre le bad boy du lycée n'aurait jamais prêté attention à Manon l'intello du premier rang. Pourtant, à la suite d'un pari, il a décidé de la séduire. Normalement, Manon n'aurait jamais toléré qu'Alexandre vole à son secours. Pourtant, dans l'obscurité d'une ruelle, sa présence s'est révélée décisive. Alexandre doit se rendre à l'évidence. Rien n'est normal dans cette histoire. Manon acceptera-t-elle qu'il entre par effraction dans son univers?»




Mon avis


8,5/10

Non, mais, quelle série! Moi qui déteste habituellement enchaîner les tomes d'une série parce que je me lasse de l'histoire, j'ai été complètement happée par Le noir est ma couleur.

J'avais souvent entendu de cette série que le tome 1 présentait de forts clichés (le vrai bad boy de l'école et l'intello coincée), mais que l'auteur les transformaient au fil de la série. C'est effectivement ce que j'en ai lu. Les personnages évoluent, oui, mais plutôt la façon dont ils se perçoivent l'un l'autre qui changent et qui amoindrit les clichés. J'ai adoré Manon et Alexandre. J'ai aimé que l'auteur réussisse à leur forger chacun un caractère distinctif, une façon de penser et de s'exprimer. C'est toujours vraiment agréable quand on lit une ligne de dialogue et qu'on reconnait tout à fait la façon de parler d'un personnage.

L'intrigue gagne énormément en complexité au fil des tomes. Cela reste jeunesse alors j'ai déjà vu plus élaboré, mais c'est très agréable de découvrir de nouveaux éléments au fil de la série. Le dernier tome est d'ailleurs très intéressant et apporte beaucoup d'inattendu. J'ai cependant quelques réserves sur la fin... Je ne sais pas, j'ai trouvé ça trop simple. Si j'avais été les personnages, j'aurais été incapable d'accepter que cela se termine ainsi.

L'écriture de Olivier Gay était parfaite pour ce genre de série. Les personnages ont réellement l'air d'adolescents de cet âge et j'ai aimé les différentes références à la culture populaire (les chansons, les groupes de musique, particulièrement).

Pour conclure, c'est une série jeunesse dont la lecture est très fluide et qui comporte des personnages forts et une intrigue qui se complexifie.

dimanche 8 janvier 2017

Le gardien de nos frères

Ariane Bois
Éditions Belfond
385 pages

« En 1939, Simon Mandel a 16 ans. Entré dans la Résistance, il sera blessé au maquis. En 1945, la guerre lui a tout pris et notamment Élie, son petit frère, disparu dans des conditions mystérieuses. Dans une France désorganisée et exsangue, Simon embrasse une nouvelle cause, celle des Dépisteurs. Ces jeunes Juifs, anciens scouts et combattants, ont pour mission de retrouver des enfants dont les parents ne sont pas revenus des camps. Sillonner le pays à la recherche des siens est sans doute le seul espoir pour Simon de retrouver Élie.»

Mon avis


6,5/10

J'ai fait cette lecture dans le but de pouvoir participer au Prix Livraddict 2016, dans la catégorie Historique. Je croyais y aller avec une valeur sûre, parce que à la base, la sélection de romans proposée contient des livres appréciés des lecteurs. Avec moi, la magie n'a pas opéré...

D'abord, j'ai eu du mal avec l'écriture... J'ai aussi trouvé que l'introduction était un peu bâclée. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à m'attacher à Simon. Je n'ai pas du tout aimé les 150 premières pages. L'auteure est très bien renseignée et on aurait presque dit au début qu'elle voulait s'assurer que tout le monde le sache: on est bombardé de faits historiques divers absolument pas importants pour le développement de l'histoire et ça entrecoupe de manière désastreuse l'histoire de Simon dans laquelle le lecteur essaie désespérément d'entrer...

Ça s'arrange par la suite, mais dans cette première partie de récit, Simon n'a tout simplement pas d'émotion. Heureusement, sur ce point, cela va en s'améliorant. Le texte manque aussi cruellement de dialogues... Et je déteste ça.

Ce que j'ai aimé (parce que oui, il y quand même un gros point positif!), c'est le thème. On y parle de la Résistance en France, mais une fois la guerre terminée. C'était la première fois que je lisais un roman qui évoquait cette période. La fin de la guerre est perçue comme une période heureuse, mais ce qu'on oublie souvent, ce sont les traumatismes, la solitude, le désespoir de ne plus arriver à vivre comme avant. J'ai adoré lire une histoire qui parlait de cette réalité et c'est l'unique chose qui m'a laissée accrochée au bouquin.

Au final, je n'arrive pas à mettre une note plus haute que 6,5 sur 10, même si j'ai bien aimé la fin du roman, à cause de mon expérience désastreuse en début de roman. Si cette période de l'histoire vous intéresse, je vous conseillerais quand même de l'essayer. Vous aurez peut-être plus de tolérance que moi pour l'introduction!

samedi 7 janvier 2017

Les damnés de Dana

Ambre Dubois
Éditions du Chat Noir
Collection Griffe sombre

Tome 1: La dame sombre (306 pages)
Tome 2: Les brumes du crépuscules (280 pages)
Tome 3: Les larmes de Dana (247 pages)

«Au pied d'un cercle de menhirs, une jeune femme aux cheveux et aux yeux couleur corbeau se réveille. Qui est-elle? Elle l'ignore. Où se trouve-t-elle? Elle va bientôt le découvrir... En plein territoire piste, résistant aux envahisseurs romains, une tribu celte recueille la mystérieuse femme. Rapidement, elle va se trouve mêlée au quotidien de ce peuple, à ses légendes, à ses mystères et à ses désespoirs. Le cercle de pierres sera-t-il la clef qui lui rendra son identité? À moins que ce ne soit le vampire qui la surveille dans l'ombre...»

Mon avis


7/10


Je ne connais pas grand chose à la culture celte, mais j'ai toujours été curieuse de lire quelque chose qui s'y rattachait. Les damnés de Dana fut une série agréable à lire, mais je pense que j'aurais pu faire un meilleur choix pour m'immerger dans l'univers celte.

Dans le tome 1, on rencontre Mévéa, qui se réveille près d'un cercle de pierre, sans savoir où elle est ni qui elle est. J'ai trouvé ce tome agréable, mais j'ai surtout commencé à apprécier l'histoire dans le tome 2. Pour tout vous dire, j'ai lu le premier il y a quelques mois et c'est à peine s'il me reste quelques souvenirs pour vous en parler...

Dans le tome 2, l'histoire devient plus intéressante. Il y a certains moments de romance, on découvre plus amplement les personnages secondaires et l'intrigue n'est plus centrée sur la découverte de l'identité de Mévéa, mais plutôt sur la possibilité d'une invasion romaine et les stratégies pour l'éviter. J'ai beaucoup aimé dans cette série découvrir toute la mythologie autour de l'Autre-Monde, particulièrement ce qui concernait les vampires.

Mon intérêt pour le troisième tome était moyen. Il est plutôt court et on embarque beaucoup trop rapidement dans la «bataille finale». Tout se bouscule et il y a trop de révélations bizarres... La fin de la trilogie m'a laissée un peu indifférente.

Bref, c'est une trilogie que je ne regrette pas d'avoir lue, mais je pense qu'on peut trouver mieux dans le genre.

vendredi 6 janvier 2017

La passe-miroir, tome 1: Les fiancés de l'hiver

Christelle Dabos
Éditions Folio
593 pages

« Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers: elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citadelle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.»

Mon avis


8,5/10

Depuis le temps que j'en attendais parler sur les blogs, je me suis enfin décidée à me plonger moi aussi dans l'univers de La Passe-miroir. Il va sans dire que j'avais de très grandes attentes malgré moi, vu les gros coups de coeur que plusieurs lecteurs semblaient avoir eus. Je n'ai pas été subjuguée autant que d'autres, mais j'ai passé un très bon moment de lecture.

Pour moi, le roman a trois principaux points forts: l'écriture, le personnage d'Ophélie et l'univers. La plume de Christelle Dabos est très agréable à découvrir. Dans les premières pages particulièrement, j'ai su grandement apprécié son aisance avec les mots. Elle a su apporté une belle douceur tout au long du roman, une ambiance de thé sucré, de poussière et de tic tac d'horloge.

La personnage d'Ophélie est aussi très rafraîchissant. Elle n'est pas comme les autres héroïnes de roman. Elle est maladroite, elle n'est pas nécessairement attirante au premier regard. Avec ses lunettes et ses cheveux en pagaille, je l'ai trouvée charmante.

La complexité de l'univers est ce qui m'a fait le plus apprécié ma lecture. L'auteure a imaginé un monde absolument merveilleux, différent et intriguant. On découvre deux territoires: Anima (j'aurais voulu qu'on y passe encore plus de temps, je suis intriguée!) et Pôle. J'ai adoré les contrastes entre les deux. J'ai aussi beaucoup aimé le côté magique, les pouvoirs qu'ont les différents clans. Ophélie peut lire les objets, c'est-à-dire en apprendre sur leur passé en les touchant, et se téléporter d'un endroit à l'autre à l'aide d'un miroir. J'ai adoré ces idées, mais j'aurais voulu en voir plus! Sur plus de 500 pages, je crois qu'Ophélie lit un objet 4 ou 5 fois seulement... J'espère que ce pouvoir sera plus exploité dans le second tome!

Au final, j'ai adoré l'univers et le douceur du récit, même si j'aurais voulu en avoir un peu plus à me mettre sous la dent concernant certains aspects.

jeudi 5 janvier 2017

Memorex

Cindy Van Wilder
Éditions Gulf Stream
Collection Électrogène
399 pages

« 2022. Cela fait un an que la vie de Réha a basculé. Un an que sa mère est morte dans un attentat contre sa fondation, Breathe, qui promeut un art contemporain et engagé. Un an que son père, un scientifique de génie, ne quitte plus Star Island, l'île familiale. Un an qu'Aïki, son frère jumeau, son complice de toujours, s'est muré dans une indifférence qui la fait souffrir. Le jour de ce sinistre anniversaire, la famille est réunie sur l'île: c'est le moment de lever les mystères, les tabous, les rancoeurs que Réha ressasse depuis un an. Au coeur de l'énigme: Memorex, la multinationale pharmaceutique de son père, ainsi que ses expérimentations sur la mémoire.»

Mon avis


8/10

D'abord, attention, ce livre se lit tout seul. Les pages se tournent sans que vous ne vous en aperceviez. Un conseil: ne débutez pas ce livre si vous savez que vous n'aurez que de petits moments pour lire dans les prochaines jours. Bref, vous l'aurez compris, le côté suspense est très réussi!

Je lis très rarement des thriller, mais comme c'était du jeunesse et que le résumé me plaisait, je me suis lancée. J'ai trouvé le début un peu lent et la fin un peu trop en longueur. Le milieu, par contre, wahou!

J'ai découvert la plume de Cindy Van Wilder avec ce roman et je l'ai bien appréciée. J'ai beaucoup aimé que le récit ne soit pas linéaire. On passe constamment d'une date à l'autre, d'un point de vue à l'autre et j'ai beaucoup aimé que l'intrigue se dévoile de cette façon. Il faut cependant être attentif aux dates en début de chapitre, sinon c'est difficile à suivre.

La mise en place aurait pu être écourtée un peu, il y a des détails qui y sont développés qui ne sont pas utiles pour l'histoire ensuite. À environ 130 pages, par contre... C'est là que ça commence. J'ai adoré le suspense et le mystère entourant plusieurs personnages. J'avais très envie de comprendre! La fin était cependant comme le début. Le dévoilement final aurait gagné à être un peu plus concis, un peu plus punché.

Pour conclure, c'est un bon thriller jeunesse que je vous conseille si le résumé vous interpelle!

mercredi 4 janvier 2017

Sorties livresques début 2017

Cette année, je me suis donné comme résolution d'acheter moins de livres pour essayer que ma PAL soit un peu plus raisonnable. Il y a cependant des incontournables, des sorties à côté desquelles je ne pourrai pas passer!

Pour les Européens qui me lisent, oui, certains de ces livres sont sortis chez vous depuis plusieurs semaines!! Il y a toujours un délai pour le Québec...



Et vous, quelles sorties attendez-vous avec impatience en ce début d'année?

La cité des ténèbres, tome 5: La cité des âmes perdues

Cassandra Clare
Éditions Pocket Jeunesse
600 pages

«Clary est folle de joie. Lilith serait anéantie et Jace sauvé... Mais quand les Chasseurs d'ombres viennent le libérer, ils ne trouvent que du sang et du verre brisé. Jace a disparu. Clary découvre bientôt qu'il est devenu un serviteur des démons! Son sort est désormais lié à celui de Sébastien, son pire ennemi... Pour sauver l'homme qu'elle aime, Clary va devoir risquer plus que sa vie. Existe-t-il encore le moindre espoir?»

Mon avis


7/10

Attention, spoliers des tomes précédents

J'aime beaucoup cette série depuis que je l'ai débuté. C'est plutôt léger, on sait que tout va bien finir pour tout le monde... Avec ce tome, même si j'ai quand même apprécié dans l'ensemble, je me suis ennuyée un peu.

Je trouve que dans cette série, il y a un peu de confusion.. D'abord, Jace et Sébastien ont beaucoup trop de noms... Ils ont eu 15436 identités différentes au cours de leur vie et on continue de faire référence à tous ces noms continuellement. Je dois avouer, j'étais perdue. Je trouve aussi que dans l'univers de Cassandra Clare, il y a toujours une solution miracle à tout. Ce sortilège est absolument impossible à dissoudre et personne au grand jamais n'y arrivera? Qu'à cela ne tienne, on n'a qu'à appeler un ange (chose qui est également supposée être presque infaisable) et il va nous donner quelque chose pour régler notre problème. Un démon peut faire l'affaire aussi! Je n'y crois pas, je ne vis absolument aucun stress à aucun moment pendant que je lis cette histoire... Et c'est dommage!

Sinon, il y a quand même eu des points positifs. J'aime la relation de Clary et Jace (même si l'absence de la personnalité de Jace a pesé lourd). J'ai aussi appris à aimer Simon, que je n'aimais pas dans les tomes précédents.

Finalement, je suis un peu déçue par ce tome, mais je lirai tout de même le sixième et dernier de la série pour connaître la fin des aventures de Clary et Jace.

lundi 2 janvier 2017

Mémoires d'un mécontemporain

Thibault Loucheux
Éditions Lacour
138 pages

«Théodore, étudiant bohème perdu dans une génération individualiste, inculte et instable, rencontre Marie, une jeune femme au regard malicieux et à la chevelure de marmotte. Dans une épique où tout est doté d'une obsolescence programmée, l'amour est-il possible entre une réaliste et un romantique?»

Mon avis


8/10

Dans Mémoires d'un mécontemporain, l'auteur fait une critique de la société et de la génération Y sous la forme d'un court roman. Il y a des personnages, une histoire, mais qui servent avant tout à faire passer un message, à critiquer la vie des jeunes de nos jours.

J'ai d'abord aimé les jeux de mots ou certaines formulations de phrases amusantes et intelligentes. Le titre en est un bon exemple! L'écriture est simple et efficace, les chapitres sont courts et l'ensemble est très fluide.

Il n'est pas nécessaire de donner mon avis sur les personnages ou l'intrigue, car comme je le disais, ils servent de prétexte à la critique sociétaire. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages (le petit nombre de pages n'aidant également pas), mais je ne pense pas que c'était nécessaire pour apprécier le texte.

Pour ce qui est de la critique de la société, l'auteur n'y va pas de main morte et ne passe pas par quatre chemins pour présenter son opinion. Cependant, il y a tout de même de la retenu et les propos ne sont pas non plus très choquants pour le lecteur. En début de roman, on parle surtout de culture, principalement de cinéma. Ce n'est pas un sujet qui m'intéresse particulièrement, mais mon frère étudie dans le domaine, alors j'ai trouvé agréable de lire ce que l'auteur avait à dire. Par la suite, on parle de relations amoureuses. Je me suis beaucoup plus identifiée à ce sujet qu'au précédent et j'ai aimé cette partie. Il est vrai que les relations ne sont plus celles qu'on pu vivre nos grands-parents et que souvent, l'amour ne suffit pas pour conserver un couple.

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment à lire ce court roman servant d'illustration à la critique de société de l'auteur. Si vous avez envie de lire sur la société contemporaine, mais que cela ne soit pas trop lourd, je vous conseille ce petit livre!


Merci à l'auteur pour l'envoi de son roman!

Bilan de l'année 2016


L'année 2016 est terminée et c'est le temps du bilan! Cette année a été la plus belle et la plus fournie en lecture que j'ai jamais vécu. 123 livres lus, soit 53 de plus qu'en 2015! 50 000 pages, contre 31 000 l'année d'avant. Le blog a continué de rouler, et je vous remercie du fond du coeur pour tous les commentaires que vous y avez fait cette année, c'est tellement agréable d'échanger et de savoir que d'autres vous lisent.

Mon compte Instagram (@auchapitre) a lui aussi bien évolué, avec maintenant 2 160 abonnés. C'est une plateforme que j'adore pour partager les petits moments de lecture au quotidien! J'ai aussi en 2016 créé la page Facebook du blog. Vous êtes présentement 114 à suivre la page et je suis très contente!

Pour 2017, je souhaite maintenir mon rythme de lecture ou qui sait, lire un peu plus. Je participe à plusieurs challenges (voir article sur le sujet!)



En 2017 j'aimerais aussi:

- Faire baisser ma PAL (je ne sais pas si c'est vraiment réalisable considérant de quelle façon elle a augmenté dans les deux dernières années...). J'ai 219 livres présentement et si je suis capable de ne pas la faire augmenter, ça serait déjà très bien!

- Lire des livres québécois

- Terminer des séries


Pour terminer ce bilan, je vous propose le top 15 de mes meilleures lectures de l'année! Je l'ai déjà fait rouler sur la page Facebook dans les dernières semaines, mais le voici:
















Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2017, dans votre vie comme dans vos lectures!