Kel, tome 1: Noir et blanc

Andréa Schwartz
Éditions Rebelle
478 pages

«À l'aube de la Cinquième Ère, les Deux Empires sont une fois de plus au bord de la guerre. Shelun la Cheveux-Noirs a perdu toute sa famille dans un raid ennemi. Née femme dans un mode dominé par les hommes, elle n'hésite pas à transgresser les interdits et ç se travestir pour accomplir sa vengeance. Or, la guerre est loin d'être la glorieuse aventure décrite dans les cantiques. Quant aux ennemis, ils ne sont peut-être pas tous les monstres qu'elle avait imaginés...»

Mon avis

8,5/10

C'est avec cette histoire à la Mulan que je découvre les éditions Rebelle, et je suis franchement satisfaite de l'expérience!

D'abord, je crois que ce roman classé fantasy peut plaire à beaucoup, même à ceux qui ne sont pas généralement fan de ce genre. Nous sommes dans un monde qui n'est pas le nôtre, avec deux peuples qui n'existent pas, mais il n'y a aucune forme de magie, pas de créatures fantastiques. Si vous aimez les histoires de batailles, de combats pour l'honneur, le tout mêlé avec une romance interdite, c'est peut-être pour vous.

Très influencée par la couverture, j'ai imaginé l'univers à l'orientale. Les images que je me faisais des personnages, de l'armée, des paysages m'ont permis d'entrer à fond dans l'histoire. La situation de départ est très simple à comprendre: deux peuples ennemi, l'un aux cheveux noirs et l'un aux cheveux blancs, se font sans cesse la guerre. J'ai beaucoup aimé l'univers. On ne se casse pas la tête et l'auteure ne nous assomme pas avec trop d'information, même s'il y a une certaine complexité au niveau des familles nobles des deux peuples et des fonctions dans l'armée, par exemple.

Pour ce qui est des personnages, Shelun m'a bien plu. Elle a un feu en elle, un désir de vengeance qui lui fait tout surmonter. Elle est téméraire et fonceuse, le plus souvent insouciante. Elle a su me charmer! Elle rencontre aussi l'amour, et le personnage masculin m'a beaucoup plu.

Du côté de l'écriture, j'ai aussi beaucoup apprécié. L'auteure a une jolie plume, si ce n'est de parfois quelques répétitions (par exemple les mots éviter et inévitable dans la même phrase).