Phobos

Victor Dixen
Éditions Robert Laffont
Collection R
433 pages
Publication de 2015

«Six prétendants. Six prétendantes. Six minutes pour se rencontrer. L'éternité pour s'aimer.

Ils veulent marquer l'histoire avec un grand H. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.»

Mon avis

9,5/10

Que dire, que dire... Je sors de cette lecture toute retournée! Avec tous les retours positifs que j'avais eus sur ce roman, je m'attendais à beaucoup.. et je n'ai pas été déçue!

Un aspect du livre que j'ai adoré: l'écriture de Victor Dixen. J'ai trouvé qu'elle avait beaucoup de rythme. On avait souvent des répétitions pour mettre l'accent sur un élément. Les séances de speed-dating des participants étaient particulièrement bien écrites. On sentait la chimie entre les prétendants et il était très facile de s'imaginer la scène et les émotions et de s'y plonger complètement. Les phrases étaient toujours bien tournées, sans tomber dans la séduction un peu ringarde.

L'histoire est vraiment intéressante! Je m'attendais à être totalement plongée dans la vie du vaisseau. J'y ai été, mais j'ai aussi pu voir l'envers du décor avec la productrice Serena et quelques autres personnages.

Les personnages étaient bien travaillés. En plus des autres personnages qui n'étaient pas dans le vaisseau, les participants étaient tout de même douze.. Pourtant, même avec autant de personnages, l'auteur est bien arrivé à dresser un portrait de chacun et à me les faire assimiler sans effort. Jamais je ne me demandais «Ah, c'est lequel celui là déjà?». Tout est amené avec beaucoup de fluidité.

D'abord, Léonor. J'ai beaucoup aimé son aspect un peu tigresse et sa façon de déjouer un peu les règles. J'ai cependant aussi aimé sa sensibilité et son humanité. Même on n'entend moins parler des garçons, j'ai bien aimé Mozart et Marcus également et j'ai bien hâte de voir comment ces personnages vont évoluer. Sur terre, le personnage de Andrew est aussi bien placé dans l'histoire et il apporte beaucoup à l'histoire à sa façon. Petit détail que j'ai moins aimé... Kelly la Canadienne joue au curling et porte des chemises de bûcheron canadien...? Elle s'exclame, est entrant dans la chambre du vaisseau: «Ça me fait penser à une cabane de bûcheron canadien!» Hum... En tant que Canadienne, je n'ai pas trop été convaincue par ce portrait un peu cliché... Un détail, cependant!

Pour résumer, j'ai adoré cette lecture grâce à l'écriture fluide et rythmée à la fois de l'auteur et aux personnages.