Éditions Michel Lafon
262 pages
« Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d'une société qui touche à la perfection.
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille chérie d'un politique qui se voit déjà Premier ministre d'Angleterre. Atteinte d'un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier Transfert. Mais à l'hôpital, Talia sauve une fillette d'une agression, et cette petite fille des ghettos lui fait découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé. Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru... y compris son propre père.»
Mon avis
7,5/10
Nous sommes dans un monde où la technologie médicale a évoluée différemment à partir des années 50 et dans lequel on se débarrasse des maladies non pas en les soignants, mais en les transférant à quelqu'un d'autre. Les sentences pour les criminels ne sont ainsi pas l'enfermement, mais la condamnation à recevoir une maladie, le niveau de gravité de celle-ci dépendant du crime commis.
D'abord, je trouve que le concept est très original! Même si ce n'est pas une dystopie (c'est plutôt une réécriture du dernier siècle, donc je le classerais comme une uchronie), on se sent comme dans ce genre de roman. Je n'avais encore jamais lu quelque chose qui repense l'aspect médical de la société. L'idée est bien développée et c'est intéressant à lire!
Lorsque l'on a un bon concept comme celui-ci, il faut ensuite y apposer une histoire et des personnages. J'ai bien aimé l'histoire, mais sans être épatée. C'était un agréable moment de lecture, mais pas mémorable. Talia est la fille d'un candidat à la présidence anglaise. Elle sauve un jour une fillette d'un acte de violence dans un hôpital et sa vie en est ensuite bouleversée. J'ai aimé Talia, mais je la trouvais trop téméraire. Elle s'est mis dans des situations impossibles et je n'arrive pas à m'identifier à ce genre de personnage. J'ai aimé cependant le personnage masculin et découvrir en même temps que Talia son univers.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la réflexion que peut engendrer une telle histoire, particulièrement quant au traitement de la pauvreté et de la criminalité. Cela fait réfléchir sur les écarts sociaux et c'est une belle lecture à mettre entre les mains d'adolescents.
Je remercie grandement les Éditions Michel Lafon Canada pour l'envoi de ce roman!
J'ai très envie de le lire je pense me laisser tenter prochainement
RépondreSupprimerOh tiens au moins c'est original ! Je connaissais pas du tout.
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